Le 24 avril 2025, lors du sommet ChangeNOW, le groupe Equans a révélé les résultats d’une enquête menée avec OpinionWay auprès de 1 336 décideurs d’entreprises industrielles en Europe. Objectif : prendre le pouls de la décarbonation dans les PME et...
Le ralentissement se confirme. Le gouvernement a revu à la baisse sa prévision de croissance pour 2025, désormais estimée à 0,7 %, contre 0,9 % précédemment. Une annonce qui n’a rien d’anecdotique pour les entreprises, alors que l’environnement économique global reste marqué par l’incertitude et les tensions commerciales.
Le 2 avril 2025, les États-Unis ont annoncé un tournant stratégique majeur dans leur politique commerciale. Par décret présidentiel, Donald Trump a ordonné l’instauration d’un ensemble de droits de douane supplémentaires visant à rééquilibrer ce que son administration qualifie de « relations commerciales structurellement déséquilibrées ». Ces mesures, présentées comme des tarifs de réciprocité, doivent s’appliquer progressivement à partir du 5 avril, avec une première vague uniforme, suivie de hausses différenciées dès le 9 avril.
Le 26 mars 2025, l’administration de Donald Trump a annoncé l’instauration de droits de douane de 25 % sur tous les véhicules automobiles non fabriqués aux États-Unis, une mesure qui entrera en vigueur dès le 2 avril 2025. Si cette décision vise explicitement à protéger l’industrie automobile américaine, elle n’épargne personne, pas même Tesla, entreprise pourtant emblématique de la "success story" industrielle made in USA.
Bpifrance annonce le lancement d’un nouveau fonds d’investissement accessible aux Français dès 500 euros. Ce dispositif, annoncé par Éric Lombard, directeur général de Bpifrance le 20 mars 2025 sur TF1, permettra aux particuliers d’investir directement dans des entreprises du secteur de la défense, sur une base volontaire. L’objectif affiché est d’augmenter les fonds propres de ces sociétés pour leur permettre d’accélérer leur développement face aux enjeux géopolitiques actuels.
La réindustrialisation de la France devait être une réponse aux décennies de désindustrialisation qui ont vu les usines disparaître et l’emploi se contracter. Pourtant, en 2024, les chiffres sont sans appel : le mouvement semble s’essouffler. Entre ralentissement des investissements, fermetures d’usines et effondrement du solde net industriel, la dynamique qui semblait enfin relancée vacille. Les objectifs affichés par le gouvernement se heurtent à une réalité plus brutale : une conjoncture économique défavorable et un modèle qui peine à s’imposer dans un contexte mondial de plus en plus concurrentiel.
La machine est relancée. Après plusieurs mois de restrictions, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et ses alliés, réunis sous l’appellation OPEP+, ont choisi d’ouvrir à nouveau les vannes. À partir du 1er avril 2025, la production pétrolière augmentera de 2,2 millions de barils par jour, mettant fin aux réductions volontaires adoptées pour soutenir les prix. Cette décision a immédiatement provoqué une réaction des marchés. Les cours du brut, déjà fragilisés par un ralentissement de la demande mondiale, ont plongé sous les 71 dollars pour le Brent et 67 dollars pour le WTI, atteignant leur niveau le plus bas depuis plusieurs mois.
Le secteur de l’intelligence artificielle est en ébullition. Microsoft et OpenAI viennent d’ouvrir une enquête sur DeepSeek, une startup chinoise qui aurait exploité des données issues de la technologie développée par OpenAI sans autorisation. L’information, relayée par Bloomberg, dévoile les tensions autour de la propriété intellectuelle dans l’industrie de l’intelligence artificielle, alors que la concurrence entre les États-Unis et la Chine ne cesse de s’intensifier.
Le 13 janvier 2025, les États-Unis ont annoncé un renforcement des restrictions sur les exportations de puces dédiées à l’intelligence artificielle (IA), une décision motivée par des impératifs stratégiques de sécurité nationale. Alors que Washington cherche à contenir la montée technologique de la Chine, cette initiative bouleverse les équilibres mondiaux dans l’industrie des semi-conducteurs et soulève des interrogations quant à ses implications économiques et politiques.
La dissolution de Fret SNCF et la création de deux nouvelles entités commerciales, Hexafret et Technis, auraient pu marquer une étape importante dans la réorganisation stratégique du groupe ferroviaire. Cependant, le choix de baptiser l'une de ces entités "Technis" a déclenché une vive controverse. Ce nom, déjà utilisé et protégé par une entreprise suisse fondée en 2016, est devenu le point central d’un conflit qui illustre les tensions croissantes entre grandes entreprises et acteurs innovants.