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​General Electric supprime 830 emplois en France





La fusion acquisition d’Alstom par General Electric, qui a racheté la branche énergie du fleuron français qui s’est recentré sur son coeur de métier, les transports, continue de faire des victimes en France. En ce début d’année 2016 le groupe américain a précisé les coupes des effectifs déjà annoncés : 10 000 au total dans le monde. Selon l’Est Républicain plus de 800 emplois seraient supprimés en France.



shutterstock/economiematin
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Des 10 000 salariés d’Alstom Power dont veut se séparer General Electric, l’Europe paye le plus gros tribut avec 6 000 suppressions d’emplois. Plus d’un sixième en Suisse mais la France va être également largement touchée selon le plan présenté mardi 12 janvier 2016 par la direction. Un plan qui n’a pas été rendu public mais dont les informations ont filtré malgré la demande de confidentialité du groupe américain.

En France, les équipes de Paris seront les plus touchées par le plan de licenciement : 313 postes supprimés à Massy, 434 à Levallois et 73 à La Défense. Les suppressions de postes en province seront, elles, beaucoup plus réduites. Le site de Belfort, de son côté, ne devrait pas subir de licenciements, précise l’Est Républicain.

Selon General Electric ces licenciements visent à supprimer des postes que le groupe a déjà par le biais de ses propres filiales. Des doublons, donc, qu’il est nécessaire d’éliminer afin de réduire les coûts inutiles.

General Electric n’a pas confirmé les informations qui ont filtré. Le groupe américain n’a pas non plus annoncé où et quand seront créés les 1000 emplois promis lors de l’acquisition et les 500 nouveaux emplois promis par Jeff Immelt, PDG d’Alstom, à François Hollande le 25 septembre 2015.


13 Janvier 2016