Entreprises & Décideurs
Corporate management: information pour les dirigeants

Entreprises & Décideurs

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable

Qui sont les business angels de France ?





On en connaît quelques uns, les plus célèbre, à l'image de Xavier Niel et Jacques-Antoine Granjon, mais quel est le profil des autres ? De nombreux bienfaiteurs de l'entrepreneuriat sont en fait d'anciens créateurs d'entreprise, qui souhaitent à la fois gagner de l'argent, et conseiller de nouvelles pousses.



On recense près de 8 000 business angels en France.
On recense près de 8 000 business angels en France.

On en recense près de 8 000 en France. Ces investisseurs particuliers, qui mettent leurs deniers personnels sur la table pour aider de jeunes pousses à grandir, sont aujourd'hui au coeur du système entrepreneurial, qui propulsera peut être la croissance du pays, demain… Une étude de Fundme, une plate-forme de mise en relation de start-up avec des investisseurs, en dresse aujourd'hui le portrait.

 

407 investisseurs inscrits sur la plateforme ont donc été passés au peigne fin. L'étude a ainsi dressé un portrait robot type. Le business angel est un homme habitant en région parisienne, issu d'une grande école, et qui veut miser aujourd'hui dans l'e-commerce.

 

Dans le détail, 94 % des business angels sont des hommes, pour 6 % de femmes. 32 % d'entre eux habitent en région parisienne. Un bon point pour les start-up, quand on sait que 70 % d'entre elles inscrites sur Fundme habitent Paris ou ses environs. 

 

En ce qui concerne leur cursus, il faut noter qu'ils sont tous passés par l'enseignement supérieur et pour 56 % d'entre eux, par des écoles de commerce, ou par des écoles d'ingénieurs. HEC, l'Essec, l'EM Lyon, l'ESCP, Dauphine, l'Edhec, sans surprise les écoles de commerce les plus connues figurent au palmarès.

 

Côté investissement, on est loin du million de dollar type, comme c'est la règle aux Etats-Unis. 52 % des business angels passés au crible de l'étude de Fundme investissent en moyenne jusqu'à 20 000 euros par opération. 23 % d'entre eux investissent entre 20 et 50 000 euros, 15 % entre 50 et 100 000 euros et 10 % seulement alignent plus de 100 000 euros.

 

Quant aux secteurs choisi, sans surprise l'e-commerce représente 19 % des investissements, les logiciels et la high-tech représentent 16 % des entreprises aidées. Viennent ensuite le domaine des énergies renouvelables, une thématique à la mode avec 7 % des investissements de l'étude, et enfin 5 % pour la finance et l'immobilier, des secteurs classiques qui semblent ici tomber en désuétude.



4 Décembre 2013