Les touristes et les résidents vont devoir se faire une raison et surtout, il leur faudra faire leurs courses plus tôt en soirée ! Les magasins Monoprix situés dans les zones touristiques internationales, dont celui des Champs-Élysées, fermeront en effet leurs portes à 21h. Soit deux heures trente plus tôt qu'auparavant… La cour d'appel a cassé la décision du tribunal de grande instance de Paris qui, en juillet 2017, déboutait le collectif de syndicats Clic-P (il comprend la CGT, le SCID, le SECI-Unsa et SUD) ; ce dernier conteste le travail de nuit tel que mis en place par Monoprix.
L'entreprise a une histoire compliquée avec les horaires tardifs : en juin 2017, le groupe était en effet condamné pour la mise en place du travail de nuit datant de 2014, et qui avait été jugé illégal. En décembre 2016, un accord s'appuyant sur les nouvelles dispositions d'ouverture des magasins dans les zones touristiques internationales était mis en place. C'est cet accord qui était dénoncé par Clic-P, conforté par les magistrats. Ils ont estimé que cet accord ne prévoyait pas assez de mesures facilitant l'articulation entre les responsabilités familiales et l'activité professionnelle nocturne (garde d'enfants, transports…).
Les juges de la cour d'appel de Paris exige de l'enseigne de ne plus employer de salariés entre 21h et 6h du matin, sous peine d'astreinte de 30 000 euros par infraction constatée. Les syndicats de Clic-P se réjouissent bien sûr de la décision et expliquent que le travail de nuit augmente « grandement » les risques de cancer. Selon eux, il pose aussi aux salariés des contraintes d'organisation « insurmontables ».
L'entreprise a une histoire compliquée avec les horaires tardifs : en juin 2017, le groupe était en effet condamné pour la mise en place du travail de nuit datant de 2014, et qui avait été jugé illégal. En décembre 2016, un accord s'appuyant sur les nouvelles dispositions d'ouverture des magasins dans les zones touristiques internationales était mis en place. C'est cet accord qui était dénoncé par Clic-P, conforté par les magistrats. Ils ont estimé que cet accord ne prévoyait pas assez de mesures facilitant l'articulation entre les responsabilités familiales et l'activité professionnelle nocturne (garde d'enfants, transports…).
Les juges de la cour d'appel de Paris exige de l'enseigne de ne plus employer de salariés entre 21h et 6h du matin, sous peine d'astreinte de 30 000 euros par infraction constatée. Les syndicats de Clic-P se réjouissent bien sûr de la décision et expliquent que le travail de nuit augmente « grandement » les risques de cancer. Selon eux, il pose aussi aux salariés des contraintes d'organisation « insurmontables ».