L’exécutif aurait l’intention de pérenniser la « prime Macron », une mesure qui devait faire partie de l’ensemble des annonces du chef de l’État ce lundi. Son discours a été reporté en raison de l’incendie de Notre-Dame, mais la mesure a fuité dans la presse. Cette prime défiscalisée et désocialisée a été annoncée par Emmanuel Macron le 10 décembre dernier, afin de répondre dans l’urgence aux revendications sur le pouvoir d’achat des « gilets jaunes », alors que le mouvement social battait son plein.
Les entreprises qui le pouvaient ont été invitées à verser aux salariés touchant jusqu’à 3 Smic une prime exceptionnelle allant jusqu’à 1 000 euros. Le tout, sans cotisations sociales ni impôts. Pressées par le gouvernement et la rue pour faire un geste, les entreprises ont été finalement assez nombreuses à répondre présent. 2 millions de salariés ont ainsi touché une prime dont le montant s’est établi à 450 euros en moyenne. L’ensemble du CAC40 a participé, tout comme de nombreuses grandes entreprises.
Reste maintenant à voir si la pérennisation du dispositif est une bonne idée. D’une part, les entreprises pourraient rechigner à mettre la main à la poche chaque année. Et puis on peut redouter que cette prime finisse par remplacer les augmentations de salaire, ce que les syndicats appellent une perte de salaire différé. Sans oublier le manque à gagner pour les finances publiques.
Les entreprises qui le pouvaient ont été invitées à verser aux salariés touchant jusqu’à 3 Smic une prime exceptionnelle allant jusqu’à 1 000 euros. Le tout, sans cotisations sociales ni impôts. Pressées par le gouvernement et la rue pour faire un geste, les entreprises ont été finalement assez nombreuses à répondre présent. 2 millions de salariés ont ainsi touché une prime dont le montant s’est établi à 450 euros en moyenne. L’ensemble du CAC40 a participé, tout comme de nombreuses grandes entreprises.
Reste maintenant à voir si la pérennisation du dispositif est une bonne idée. D’une part, les entreprises pourraient rechigner à mettre la main à la poche chaque année. Et puis on peut redouter que cette prime finisse par remplacer les augmentations de salaire, ce que les syndicats appellent une perte de salaire différé. Sans oublier le manque à gagner pour les finances publiques.