Entre juillet et fin septembre, le chiffre d’affaires de Parrot a reculé de 40%, à 23,4 millions d’euros. C’est en particulier l’activité drones auprès du grand public qui a souffert durant ce trimestre : les ventes ont baissé de 45% par rapport au troisième trimestre 2017, à 12,5 millions d’euros. Parrot évoque une « pause » et se réjouit d’avoir gagné de 5 à 15 points sur le segment des drones de 500 à 800 euros. Malheureusement, le constructeur fait face à une concurrence asiatique particulièrement aiguë sur l’entrée et le milieu de gamme, avec des produits à prix cassé difficile à égaler.
Parrot relève que l’activité drones auprès des clients professionnels est en progression de 4%, à 9,3 millions. L’agriculture de précision, la défense et la sécurité sont des segments bien orientés, et l’entreprise s’attend à décrocher des contrats intéressants dans ces deux derniers domaines. Cependant, l’environnement réglementaire évolue moins rapidement que la technologie, c’est pourquoi Parrot ne peut pas encore récolter tous les fruits de ses efforts envers cette clientèle. La société observe aussi que ses ventes de logiciels et de services, en particulier l’offre de solutions métiers, sont en progression de 28%.
La performance médiocre de Parrot dans son ensemble durant le troisième trimestre pousse Henri Seydoux, le PDG de l’entreprise, à mettre en œuvre un plan de départ : une centaine de personnes sont concernées sur des effectifs de 600 salariés. Les départs s’effectueront au sein des équipes de commercialisation et de production à l’international. L’an dernier, Parrot avait déjà mis en place une coupe claire de 290 personnes, dont 150 en France.
Parrot relève que l’activité drones auprès des clients professionnels est en progression de 4%, à 9,3 millions. L’agriculture de précision, la défense et la sécurité sont des segments bien orientés, et l’entreprise s’attend à décrocher des contrats intéressants dans ces deux derniers domaines. Cependant, l’environnement réglementaire évolue moins rapidement que la technologie, c’est pourquoi Parrot ne peut pas encore récolter tous les fruits de ses efforts envers cette clientèle. La société observe aussi que ses ventes de logiciels et de services, en particulier l’offre de solutions métiers, sont en progression de 28%.
La performance médiocre de Parrot dans son ensemble durant le troisième trimestre pousse Henri Seydoux, le PDG de l’entreprise, à mettre en œuvre un plan de départ : une centaine de personnes sont concernées sur des effectifs de 600 salariés. Les départs s’effectueront au sein des équipes de commercialisation et de production à l’international. L’an dernier, Parrot avait déjà mis en place une coupe claire de 290 personnes, dont 150 en France.