Le régulateur américain sur les dents
Avec 204 295 véhicules vendus au mois d'octobre, et près de 2,3 millions sur les onze premiers mois de l'année, BMW a connu une année record en termes de ventes. Mais ces chiffres reflètent-ils vraiment la réalité ? C'est ce que la SEC va s'employer à découvrir au travers d'une enquête confirmée par le constructeur automobile. L'enjeu est de taille, le régulateur veut savoir si BMW a trompé les actionnaires en diffusant de faux chiffres de vente : l'entreprise est cotée non seulement à Francfort, mais aussi à New York (sur le Nasdaq).
BMW aurait tout simplement demandé à ses concessionnaires de comptabiliser comme ventes les véhicules garés sur leurs parkings. La pratique est formellement interdite, elle jette en effet une ombre sur la performance du groupe, alors que ces résultats sont pris en compte par les actionnaires et les investisseurs. BMW a expliqué qu'il coopérait pleinement à l'enquête du régulateur américain.
BMW aurait tout simplement demandé à ses concessionnaires de comptabiliser comme ventes les véhicules garés sur leurs parkings. La pratique est formellement interdite, elle jette en effet une ombre sur la performance du groupe, alors que ces résultats sont pris en compte par les actionnaires et les investisseurs. BMW a expliqué qu'il coopérait pleinement à l'enquête du régulateur américain.
Fiat Chrysler déjà mis à l'amende
Si l'enquête détermine que BMW a utilisé ces pratiques, le groupe risque une amende. En septembre dernier, Fiat Chrysler avait dû en régler une de 40 millions de dollars pour des faits similaires. Le constructeur italo-américain, en phase de fusion avec le groupe français PSA, avait payé des concessionnaires pour gonfler les ventes de ses véhicules…
De son côté, BMW a admis qu'il lui était arrivé de manipuler ses chiffres de la sorte, mais que cette pratique avait cessé en janvier 2017. Manifestement, ce n'est pas le cas, du moins c'est ce que la SEC veut découvrir. Malgré une bonne santé, le constructeur allemand est toujours dans les difficultés : il a dû régler une amende de 8,5 milliards d'euros en Allemagne pour solder les comptes du « dieselgate ».
De son côté, BMW a admis qu'il lui était arrivé de manipuler ses chiffres de la sorte, mais que cette pratique avait cessé en janvier 2017. Manifestement, ce n'est pas le cas, du moins c'est ce que la SEC veut découvrir. Malgré une bonne santé, le constructeur allemand est toujours dans les difficultés : il a dû régler une amende de 8,5 milliards d'euros en Allemagne pour solder les comptes du « dieselgate ».