Carlo Calenda, le ministre italien de l'Industrie, a surpris le secteur du transport aérien en annonçant, ce vendredi 12 janvier, que parmi les repreneurs possibles d'Alitalia se trouvait Air France-KLM. Le groupe serait intéressé par la compagnie aérienne italienne en difficulté, aux côtés d'EasyJet, de la Lufthansa et du fond d'investissement américain Cerberus. Toutes ces entreprises auraient fait déposé des offres de reprise pour Alitalia. Le ministre a rendez-vous ce lundi avec les administrateurs de la compagnie afin de discuter des différentes offres.
Mais voilà, le dossier d'Air France-KLM n'existe tout simplement pas. La compagnie aérienne a été très claire : « Groupe Air France-KLM rappelle qu'il n'a pas participé au processus lancé par les autorités italiennes pour le rachat d'Alitalia », explique l'entreprise dans un communiqué. Elle dément donc avoir déposé une offre pour le rachat d'Alitalia. Le ministre est-il allé un peu trop vite en besogne ? Etait-ce une manœuvre pour donner plus de lustre au dossier d'Alitalia ? Impossible à dire.
Alitalia a été placée sous la tutelle de l'État italien. La compagnie, en difficulté depuis 2008 et sa privatisation — elle n'a pas su s'adapter aux contraintes d'un marché du transport aérien particulièrement concurrentiel —, doit être vendue, réorganisée ou liquidée, selon la mission des administrateurs. Air France-KLM ne jouera pas le rôle du chevalier blanc.
Mais voilà, le dossier d'Air France-KLM n'existe tout simplement pas. La compagnie aérienne a été très claire : « Groupe Air France-KLM rappelle qu'il n'a pas participé au processus lancé par les autorités italiennes pour le rachat d'Alitalia », explique l'entreprise dans un communiqué. Elle dément donc avoir déposé une offre pour le rachat d'Alitalia. Le ministre est-il allé un peu trop vite en besogne ? Etait-ce une manœuvre pour donner plus de lustre au dossier d'Alitalia ? Impossible à dire.
Alitalia a été placée sous la tutelle de l'État italien. La compagnie, en difficulté depuis 2008 et sa privatisation — elle n'a pas su s'adapter aux contraintes d'un marché du transport aérien particulièrement concurrentiel —, doit être vendue, réorganisée ou liquidée, selon la mission des administrateurs. Air France-KLM ne jouera pas le rôle du chevalier blanc.