Choisir une offre de conseil adaptée à son entreprise




Les activités de conseil ont le vent en poupe. De la crise financière aux nouvelles exigences de transparence comptable en passant par les problèmes de compétitivité, le contexte politique et économique conforte durablement les cabinets de conseils dans leur utilité auprès des entreprises. Leur profil varie toutefois grandement : entre les grands cabinets internationaux et les petites structures implantées localement, il peut être difficile de choisir un prestataire idoine. Ces cabinets n’ont pourtant pas les mêmes atouts à faire valoir.



Le recours à un cabinet de conseil intervient généralement à un moment crucial de l’histoire de l’entreprise. Problème de coût, nécessité de restructurer, réalisation d’un audit, développement d’un processus nouveau, l’intervention du conseiller est le plus souvent associée à une difficulté que l’entreprise peine à surmonter seule. De ce fait, l’efficacité de la relation entre l’entreprise et ce prestataire de conseil est largement déterminée par la capacité de ce dernier à appréhender la situation du premier.
 
Le rapport réciproque entre l’entreprise et le prestataire s’apparente à un partenariat de compétence. Pour que celui-ci fonctionne, il faut bien sûr que ces compétences aient fait l’objet d’un choix actif de la part de l’entreprise. Celle-ci a donc tout intérêt à prendre le temps d’évaluer et de caractériser son besoin avant de solliciter l’aide d’un conseiller spécialisé venu de l’extérieur.
 
L’offre de conseil en management est profondément marquée par la présence de grands cabinets internationaux. Chaque domaine connaît ainsi ses champions à l’instar d’Ernst & Young, Deloitte, PricewaterhouseCoopers et KPMG qui compose le « Big Four » de l’audit comptable et financier. Présent partout dans le monde, ces grands cabinets bénéficient d’une notoriété internationale et de moyens qui les distinguent singulièrement.
 
Rompus à la gestion internationale et disposant d’effectif conséquent, les grands cabinets internationaux s’imposent en effet comme des interlocuteurs de choix pour les grands comptes et leurs besoins spécifiques. Fort de leur réseau, ces cabinets internationaux sont par exemple capables de déployer en quelques jours seulement une équipe de consultants sur un site de production situer à l’étranger pour y intervenir. Recrutant généralement parmi les diplômes des meilleures formations, ce type de cabinet se prévalent également d’offrir à leur client des prestations d’une grande fiabilité.
 
Si l’envergure et le renom d’un cabinet demeurent parmi les critères de sélection les plus recherchés, s’en tenir à ces éléments n’en est pas moins réducteur. À côté des grands cabinets internationaux, certains cabinets de taille petite ou moyenne proposent en effet des compétences de pointes et un service qui peut s’avérer plus adapté au besoin de l’entreprise. Pour les firmes évoluant dans un contexte essentiellement national, un cabinet de taille restreint et fortement ancré localement est susceptible de présenter des avantages décisifs par rapport aux grands prestataires de conseils internationaux : meilleures connaissances de l’environnement socio-économique local, souplesse d’exécution, services plus adaptés et tarifs plus abordables ont toutes les chances d’éveiller l’intérêt des ETI.
 
Le choix d’un cabinet de conseil en management est crucial dans la vie d’une entreprise. L’offre de conseil est par ailleurs riche de prestataires au profil et aux ressources différenciées. Les grands cabinets ont par exemple les moyens d’intervenir rapidement à l’étranger et de répondre aux besoins des grands comptes ou des entreprises très internationalisées. En revanche, les cabinets de moindre taille peuvent par exemple rivaliser d’efficacité dans un domaine de compétence ou une zone géographique spécifique. In fine, les offres de conseil se caractérisent par une relative complémentarité. Tout décideur est donc susceptible de trouver chaussure à son pied, à condition toutefois d’avoir préalablement identifié le besoin de son entreprise.


6 Septembre 2012