Entreprises & Décideurs
Corporate management: information pour les dirigeants

Entreprises & Décideurs

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable

​Volkswagen subit les premiers coups de l'après scandale





Si le scandale Volkswagen n'a pas forcément changé l'avis des Français sur le Diesel, 64% en ont encore une opinion positive, dans le détail l'impact sur les ventes de véhicules commence à se faire ressentir. Ainsi, en octobre 2015, le constructeur Volkswagen a vu ses ventes baisser, une baisse largement imputable à la tourmente qui l'a frappé. Et d'une manière générale le Diesel perd du terrain.



Shutterstock/economiematin
Shutterstock/economiematin
Les ventes de véhicules Volkswagen, en France, ont baissé de 3% par rapport à 2014 en France. Une baisse qui contraste avec la tendance haussière des mois précédents (+6,5%) et qui est donc due essentiellement au scandale des logiciels truqueurs d'émissions. Il faudra toutefois attendre plusieurs mois avant de comprendre si la confiance des consommateurs a réellement été mise à mal ou si cette baisse n'est que temporaire.

De son côté le marché automobile hexagonal reste assez stable avec une légère hausse des immatriculations neuves de 0,6%. Selon le Comité des Constructeurs français d'Automobiles, le CCFA, cela est dû en partie au fait que le mois d'octobre présentait un jour ouvrable de moins que le mois de septembre. Car à jours ouvrés comparables la hausse des immatriculations a été de 5,4% sur un mois.

Cette hausse, importante, continue de confirmer la reprise du marché mais cette dernière ralentit. Sur les dix premiers mois de l'année la hausse a été en moyenne de 5,7% par mois ce qui a permis au CCFa de revoir ses prévisions de hausse du marché à 5% pour 2015.
Le diesel, fortement marqué par le scandale Volkswagen, reste le type de motorisation préférée des Français et représente 54,7% des ventes. Mais cette part est en baisse par rapport aux 55,7% de septembre 2015.

Les annonces du gouvernement, qui a décidé d'aligner la fiscalité du Diesel sur celle de l'essence (alignement qui devrait s'étaler sur plusieurs années), pourraient inciter les acheteurs à délaisser le Diesel, essentiellement choisi pour l'argument économique d'un prix à la pompe inférieur à celui de l'essence.


2 Novembre 2015