Les dirigeants de TPE, premiers touchés par la faiblesse des revenus
Le rapport du Syndicat des indépendants dresse un constat sans appel : un dirigeant de TPE sur deux se verse un revenu inférieur au SMIC, fixé à 1.426,30 euros nets par mois pour un emploi à temps plein. L’enquête menée auprès de 1.608 chefs d’entreprise montre que beaucoup travaillent plus de 50 heures par semaine pour un revenu inférieur à celui d’un salarié débutant.
Pire : un tiers de ces entrepreneurs déclare même percevoir moins de 1.000 euros par mois. Ces chiffres traduisent une réalité économique que beaucoup taisent, faute de reconnaissance ou de relais politiques. Selon le Syndicat, plus de 9 répondants sur 10 se disent pessimistes quant à l’avenir de leur activité. Les dirigeants évoquent tour à tour la hausse des charges, la fiscalité, la concurrence des plateformes ou encore la baisse du pouvoir d’achat de leurs clients. Pour beaucoup, la trésorerie devient le nerf d’une guerre quotidienne, et les arbitrages se font souvent au détriment de leur propre rémunération.
Pire : un tiers de ces entrepreneurs déclare même percevoir moins de 1.000 euros par mois. Ces chiffres traduisent une réalité économique que beaucoup taisent, faute de reconnaissance ou de relais politiques. Selon le Syndicat, plus de 9 répondants sur 10 se disent pessimistes quant à l’avenir de leur activité. Les dirigeants évoquent tour à tour la hausse des charges, la fiscalité, la concurrence des plateformes ou encore la baisse du pouvoir d’achat de leurs clients. Pour beaucoup, la trésorerie devient le nerf d’une guerre quotidienne, et les arbitrages se font souvent au détriment de leur propre rémunération.
Problèmes de trésorerie et manque de main-d’œuvre : le double fardeau des petites structures
Le rapport souligne aussi l’ampleur des difficultés financières auxquelles ces patrons doivent faire face. Près de 56% disent souffrir de problèmes de trésorerie. Dans un contexte d’inflation persistante, de nombreux indépendants peinent à équilibrer leurs comptes, contraints de différer leurs investissements ou de réduire leurs effectifs.
Autre donnée inquiétante : 84% des dirigeants interrogés indiquent rencontrer des difficultés de recrutement. Ces TPE, souvent situées en zones rurales ou périurbaines, n’ont ni les moyens ni la visibilité des grandes entreprises pour attirer des talents. Elles doivent donc composer avec des équipes réduites et une charge de travail toujours plus lourde. Ce manque de bras accroît la pression sur les dirigeants eux-mêmes, qui compensent par des heures supplémentaires non rémunérées.
Enfin, on lit dans cette étude que 16% des dirigeants interrogés envisagent de cesser leur activité d’ici fin 2025. Derrière ce pourcentage se cachent des milliers de commerces, d’ateliers et de micro-entreprises qui font vivre les centres-bourgs et les quartiers. Si cette tendance se confirmait, le tissu économique local pourrait se déliter, entraînant une perte d’emploi et de savoir-faire difficilement compensable.
Autre donnée inquiétante : 84% des dirigeants interrogés indiquent rencontrer des difficultés de recrutement. Ces TPE, souvent situées en zones rurales ou périurbaines, n’ont ni les moyens ni la visibilité des grandes entreprises pour attirer des talents. Elles doivent donc composer avec des équipes réduites et une charge de travail toujours plus lourde. Ce manque de bras accroît la pression sur les dirigeants eux-mêmes, qui compensent par des heures supplémentaires non rémunérées.
Enfin, on lit dans cette étude que 16% des dirigeants interrogés envisagent de cesser leur activité d’ici fin 2025. Derrière ce pourcentage se cachent des milliers de commerces, d’ateliers et de micro-entreprises qui font vivre les centres-bourgs et les quartiers. Si cette tendance se confirmait, le tissu économique local pourrait se déliter, entraînant une perte d’emploi et de savoir-faire difficilement compensable.