C’est le journal Le Parisien qui révèle cette idée : Valérie Pécresse, la présidente du Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF) et de la région Ile-de-France, présentera au vote des administrateurs du STIF ce 12 janvier 2017 un « ticket pollution » à 3,80 euros. Ce titre de transport serait valable les jours de pics de pollution, de minuit à minuit, dans toutes les zones. Ainsi, même si les transports ne seront plus gratuits, il sera néanmoins possible de réaliser un trajet banlieue-Paris-banlieue avec un ticket à 3,80 euros au lieu de 17,30 euros en temps normal. À l’heure actuelle, on ne sait pas si les détenteurs d’un abonnement toutes zones, à qui une telle journée de déplacements revient à 2,35 euros, devront ou non acheter un ticket en plus de leur abonnement normal.
Cette proposition fait écho à la récente décision de l’État de déclencher le seul d’alerte à la pollution aux particules fines PM10 dès lors que leur concentration dans l’atmosphère atteint 50 µg/m3 et non plus 80, comme c'était le car auparavant. Cet abaissement du seuil d’alerte augmente le nombre de jours de pics de pollution : l’année 2017 devrait en compter environ 20. Dans ces conditions, la Région Ile-de-France ne peut plus assumer le coût de la gratuité des transports en commun, estimé à 4 millions d’euros par jour.
Cette proposition fait écho à la récente décision de l’État de déclencher le seul d’alerte à la pollution aux particules fines PM10 dès lors que leur concentration dans l’atmosphère atteint 50 µg/m3 et non plus 80, comme c'était le car auparavant. Cet abaissement du seuil d’alerte augmente le nombre de jours de pics de pollution : l’année 2017 devrait en compter environ 20. Dans ces conditions, la Région Ile-de-France ne peut plus assumer le coût de la gratuité des transports en commun, estimé à 4 millions d’euros par jour.