Après un mouvement social chez les hôtesses et stewards, c’est au tour des pilotes du SPL, le syndicat des pilotes de ligne de Transavia ont déposé un préavis de grève, selon La Tribune. Une grève dure qui débutera le 1er septembre et se terminera le 15 octobre. De quoi perturber fortement l’activité de la filiale low cost d’Air France-KLM. Le SPL dénonce l’accord signé en juillet entre la maison-mère et le SNPL, le puissant syndicat des pilotes d‘Air France. Selon les termes de cet accord, la flotte de Transavia pourra dépasser son plafond actuel de 40 avions.
Ce sont des pilotes détachés d’Air France qui seront aux commandes des nouveaux avions. Ils bénéficieront des conditions salariales qui ont cours au sein de la compagnie. Pour les pilotes « historiques » de Transavia — ceux qui permis la création de la compagnie par Air France —, cette situation est « inacceptable ». Car c’est le syndicat d’une autre entreprise, le SNPL d’Air France en l’occurrence, qui décide de l’avenir de Transavia. « Nous exigeons le strict respect des instances représentatives du personnel de Transavia et de ses syndicats représentatifs », explique le SPL dans un courrier.
Le syndicat de Transavia exige également une égalité de traitement entre les pilotes de Transavia et les détachés d’Air France, ainsi que la fin des clauses de périmètre qui freinent le développement de la compagnie aérienne au profit d’Air France. Le SPL déplore le manque de pilotes, le fait qu’il soit impossible de recruter en dehors d’Air France, ainsi qu’une maintenance jugée peu performante à l’origine de multiples pannes.