Plus d’un millier de démissions
Ils sont 1.025 cheminots à avoir déposé une lettre de démission sur l’année 2018 à la SNCF. Un chiffre en nette hausse de 34% par rapport à l’année précédente, et du jamais vu dans l’histoire de l’entreprise publique.
La SNCF dévoile, mercredi 9 octobre son bilan social de l’année 2018, dont Le Parisien, s’est procuré quelques extraits. Et la crise sociale dans la SNCF se fait sentir. Ils n’étaient que 614 démissionnaires en 2016, puis 763 en 2017. L’entreprise ferroviaire compte en tout 143.328 salariés.
La SNCF dévoile, mercredi 9 octobre son bilan social de l’année 2018, dont Le Parisien, s’est procuré quelques extraits. Et la crise sociale dans la SNCF se fait sentir. Ils n’étaient que 614 démissionnaires en 2016, puis 763 en 2017. L’entreprise ferroviaire compte en tout 143.328 salariés.
Du jamais vu
Les raisons sont multiples. « L’entreprise ne fait plus rêver », déplore un syndicaliste auprès du quotidien. « En trente ans, je n’avais jamais vu ça », confesse-t-il. Les réformes menées depuis une douzaine d’années pour se préparer à la concurrence du privé n’a pas arrangé la situation. Le nombre de licenciements pour faute est également une pression supplémentaire. Ils sont passés de 452 à 676 personnes en 2018.
Pour la SNCF, l’avis de tempête n’est pas déclenché. « Ce chiffre reste dans la moyenne des grandes entreprises », se défend Benjamin Raigneau, directeur des ressources humaines auprès du journal. Pour lui, si le nombre est en hausse, c’est que « le nombre de démissions à la SNCF a toujours été très bas ».
Pour la SNCF, l’avis de tempête n’est pas déclenché. « Ce chiffre reste dans la moyenne des grandes entreprises », se défend Benjamin Raigneau, directeur des ressources humaines auprès du journal. Pour lui, si le nombre est en hausse, c’est que « le nombre de démissions à la SNCF a toujours été très bas ».