L’action d’Altice a dévissé de 12% ce jeudi, puis de 12% encore le lendemain. Une situation compliquée à vivre pour Patrick Drahi, qui avait pourtant de quoi se réjouir : SFR, le principal actif du groupe en Europe, a retrouvé une bonne partie de ses clients — 166 000 dans l’internet fixe, 378 000 dans le mobile. Dans le communiqué, le patron de l’entreprise est ravi : « En France, nous avons regagné plus d'un million d'abonnés depuis le début de l'année, soit le nombre d'abonnés perdus durant les trois dernières années ». Mais voilà, si l’opérateur au carré rouge est parvenu à enrayer la fuite des clients et à les regagner, c’est grâce à des promotions tous azimuts.
Les offres à prix cassés pratiquées ces derniers mois permettent de regonfler le fichier clientèle… mais elles ont pour conséquences d’abaisser le revenu moyen par abonné. C’est effectivement le cas : chaque client fixe rapporte 31,7 euros, contre 35,9 euros il y a un an. Idem dans le mobile, avec un revenu moyen qui s’établit à 22,4 euros, au lieu de 25,8 euros à la même époque l’an dernier. Par conséquent, le chiffre d’affaires d’Altice France, qui chapeaute SFR, est en forte baisse de 7,6%, à 2,48 milliards d’euros.
Voilà qui explique la correction boursière d’Altice de ces derniers jours. Malgré sa reconquête des clients, SFR demeure l’homme malade de la téléphonie en France. Et une cible de choix pour un concurrent qui voudrait s’offrir l’opérateur au carré rouge. Au printemps, Bouygues Telecom avait tenté de jeter son dévolu sur SFR, sans succès. Les observateurs du marché estiment qu’une consolidation est possible au premier semestre, avec un marché qui passerait de quatre à trois opérateurs.
Les offres à prix cassés pratiquées ces derniers mois permettent de regonfler le fichier clientèle… mais elles ont pour conséquences d’abaisser le revenu moyen par abonné. C’est effectivement le cas : chaque client fixe rapporte 31,7 euros, contre 35,9 euros il y a un an. Idem dans le mobile, avec un revenu moyen qui s’établit à 22,4 euros, au lieu de 25,8 euros à la même époque l’an dernier. Par conséquent, le chiffre d’affaires d’Altice France, qui chapeaute SFR, est en forte baisse de 7,6%, à 2,48 milliards d’euros.
Voilà qui explique la correction boursière d’Altice de ces derniers jours. Malgré sa reconquête des clients, SFR demeure l’homme malade de la téléphonie en France. Et une cible de choix pour un concurrent qui voudrait s’offrir l’opérateur au carré rouge. Au printemps, Bouygues Telecom avait tenté de jeter son dévolu sur SFR, sans succès. Les observateurs du marché estiment qu’une consolidation est possible au premier semestre, avec un marché qui passerait de quatre à trois opérateurs.