Les contrôleurs aériens français n’ont pas bonne réputation auprès des quatre compagnies aériennes qui ont porté plainte contre la France auprès de l’Union européenne. IAG, EasyJet, Ryanair et Wizz Air s’appuient sur les chiffres d’Eurocontrol selon lesquels 16 000 vols ont été perturbés durant les six premiers mois de l’année en raison des grèves des contrôleurs. Pendant ces mouvements sociaux, le survol du territoire français est en effet interdit, non seulement aux passagers français mais aussi à tous les voyageurs dont les lignes passent dans le ciel tricolore.
Ryanair explique qu’il est toujours possible de survoler la Grèce et l’Italie quand les contrôleurs aériens de ces pays sont en grève. « Pourquoi la France ne fait-elle pas pareil ? », s’insurge Michael O'Leary, le directeur général de la compagnie. Sur le premier semestre, ce sont 2 millions de voyageurs qui ont ainsi connu retards et perturbations. Les transporteurs jugent que cette interdiction de survol pendant les grèves des contrôleurs est contraire au principe de liberté de mouvement dans l’Union.
La France ne respecterait donc pas la loi européenne, ce qui provoque un manque à gagner important pour les compagnies aériennes. Ce d’autant que les contrôleurs aériens français sont prompts à se mettre en grève. Les mouvements sociaux au sein des contrôleurs ont été quatre fois plus fréquents en France ces trois derniers mois que l’an dernier à la même période, soulignent les plaignants. Ryanair demande la mise en place d’un organisme à l’échelle européen qui puisse être capable de contrôler le ciel aérien quand les contrôleurs nationaux ne sont pas en mesure d’assurer leur mission.
Ryanair explique qu’il est toujours possible de survoler la Grèce et l’Italie quand les contrôleurs aériens de ces pays sont en grève. « Pourquoi la France ne fait-elle pas pareil ? », s’insurge Michael O'Leary, le directeur général de la compagnie. Sur le premier semestre, ce sont 2 millions de voyageurs qui ont ainsi connu retards et perturbations. Les transporteurs jugent que cette interdiction de survol pendant les grèves des contrôleurs est contraire au principe de liberté de mouvement dans l’Union.
La France ne respecterait donc pas la loi européenne, ce qui provoque un manque à gagner important pour les compagnies aériennes. Ce d’autant que les contrôleurs aériens français sont prompts à se mettre en grève. Les mouvements sociaux au sein des contrôleurs ont été quatre fois plus fréquents en France ces trois derniers mois que l’an dernier à la même période, soulignent les plaignants. Ryanair demande la mise en place d’un organisme à l’échelle européen qui puisse être capable de contrôler le ciel aérien quand les contrôleurs nationaux ne sont pas en mesure d’assurer leur mission.