La réforme entrera en vigueur le 1er septembre
Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, accède en partie aux demandes de plusieurs syndicats qui réclamaient le report, voire l'abandon pur et simple de la réforme de l'assurance chômage. Celle-ci devait être lancée le 1er avril. Au micro de BFM et RMC, la ministre a convenu que la réforme avait été conçue dans un contexte n'ayant « plus rien à voir avec celui que nous connaissons aujourd'hui ». D'où le report de la réforme : « J’ai proposé le report du 1 avril au 1er septembre ». Et Muriel Pénicaud de confirmer que les règles ne changeront plus au 1er avril, le décret précisant la nouvelle date devant être publié bientôt.
La réforme est déjà en partie en vigueur depuis le mois de novembre. Plusieurs mesures ont été mises en place, comme le durcissement des droits et le rechargement de ces mêmes droits. Ainsi, il faut avoir travaillé six mois durant les 24 derniers mois pour bénéficier de l'assurance chômage, au lieu de quatre mois sur les 28 mois précédents. De même, le temps de rechargement passe d'un mois à six mois de travail.
La réforme est déjà en partie en vigueur depuis le mois de novembre. Plusieurs mesures ont été mises en place, comme le durcissement des droits et le rechargement de ces mêmes droits. Ainsi, il faut avoir travaillé six mois durant les 24 derniers mois pour bénéficier de l'assurance chômage, au lieu de quatre mois sur les 28 mois précédents. De même, le temps de rechargement passe d'un mois à six mois de travail.
Variable d'ajustement
La CFDT, un des syndicats qui avait demandé un report de la réforme, salue la décision du ministère du Travail. Laurent Berger explique que la solidarité doit prévaloir dans cette période. Avant le report, les organisations syndicales soulignaient que les emplois précaires servaient de « variable d'ajustement » en période de crise. Pour eux, le rôle d'amortisseur social de l'assurance chômage doit être réaffirmé.
La réforme qui devait être mise en œuvre le 1er avril doit durcir le calcul de l'allocation pour ce qu'on appelle les « permittents », ceux qui alternent contrats courts et périodes de chômage. C'est notamment le cas dans les secteurs qui sont les plus touchés par le confinement (tourisme, restauration, hôtellerie).
La réforme qui devait être mise en œuvre le 1er avril doit durcir le calcul de l'allocation pour ce qu'on appelle les « permittents », ceux qui alternent contrats courts et périodes de chômage. C'est notamment le cas dans les secteurs qui sont les plus touchés par le confinement (tourisme, restauration, hôtellerie).