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Pire encore peut-être pour l'exécutif, « le pacte de responsabilité seul ne suffira pas à redresser la France », explique Gattaz, qui reproche au gouvernement de ne pas aller suffisamment loin. Même les 50 milliards du pacte qui seront rendus aux entreprises ne permettra pas au pays de redevenir compétitif. Et il ne faudra pas s'attendre à des effets immédiats sur l'emploi, qui ne se sentiront qu'au bout de plusieurs années. Néanmoins, le patron du MEDEF déclare que le pacte de responsabilité est un bon premier pas; d'ailleurs, il assure être « le premier à défendre et à promouvoir le pacte ».
Il demande désormais une « phase 2 » pour libérer les énergies productives, qui intégrerait surtout des mesures symboliques mais fortes : arrêt des projets de loi de hausse des taxes sur les séjours hôteliers, abandon de la taxe à 75%…
En attendant, Pierre Gattaz va lancer une série de propositions durant l'université du MEDEF; un catalogue de mesures qui permettront de créer rapidement des emplois. Il souhaite ainsi s'attaquer au travail dominical et après 21 heures, aux seuils sociaux des entreprises, au montant du SMIC… Des propositions qui, au vu de leur haut profil d'inflammabilité, risquent de ne pas passer auprès du gouvernement.