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Nouvelles heures difficiles pour la Grèce





La Grèce pourra t-elle obtenir une renégociation de sa dette ? Il n'est pas impossible que les pays créanciers accordent des largesses supplémentaires pour que le pays, toujours exsangue malgré des résultats économiques qui remontent la pente, puisse tenir ses engagements.



(c) Shutterstock/EconomieMatin
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Mais la Grèce bénéficie déjà de conditions très avantageuses, comme une durée des prêts sur 32 ans et un moratoire sur le remboursement de dix ans, toutes choses que l'Irlande ou le Portugal n'ont jamais obtenus. Et si la Grèce va sans doute, une fois de plus, disposer d'une souplesse accrue. Mais rien qui ne soulagera durablement les Grecs qui s'apprêtent à voter de nouveau.

Alexis Tsipras, le candidat de gauche, ne veut plus « effacer » purement et simplement la dette du pays, mais la renégocier. Or, tout ou presque l'a déjà été et il ne reste plus guère qu'une petite marge de manœuvre. Cela sera t-il suffisant ?

La Grèce, quasiment interdite des marchés financiers internationaux, doit demander de l'argent auprès de ses partenaires européens et du FMI. Du second, le pays a déjà obtenu 31,8 milliards d'euros, auxquels se rajoutent 16,3 milliards supplémentaires qui devraient être versés d'ici 2016. Et de la zone euro, la Grèce a emprunté 194,7 milliards.

Le Fonds européen de stabilité financière a versé 141,8 milliards d'euros, tandis que plusieurs pays, dont la France et l'Allemagne, y sont allés directement de leurs poches en versant au pays 52,9 milliards. On comprend que François Hollande ait déclaré que si les Grecs étaient évidemment libres de leur choix aux élections, il leur fallait aussi respecter leurs engagements…


6 Janvier 2015

Tags : dette, europe, grèce