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Manuel Valls chargé de mettre sur pied un nouveau gouvernement





Arnaud Montebourg savait-il que ses propos, tenus ce dimanche lors de sa fête de la rose, allait provoquer un tel séisme politique ? Toujours est-il qu'un nouveau gouvernement sera annoncé ce mardi.



(c) Shutterstock/EconomieMatin
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Manuel Valls n'a pas digéré les critiques de son (ex) ministre de l'Economie. Estimant que la cohérence de son gouvernement était mis à mal par la fronde d'Arnaud Montebourg (et, dans une moindre mesure, par le ministre de l'Éducation Benoît Hamon), le premier Ministre a donc remis au président de la République la démission de son gouvernement. François Hollande lui a illico demandé de reprendre le collier au sein d'un nouveau gouvernement dont les contours — et la composition — seront précisés ce mardi.
 
Mais il est bien difficile de croire qu'un nouveau gouvernement resserré autour de Manuel Valls et de la politique économique de rigueur orchestré par les deux têtes de l'exécutif saura faire mieux que le précédent. C'est pourquoi l'opposition réclame désormais une dissolution de l'Assemblée nationale, avec élections législatives à la clé. Il n'est pas certain que François Hollande aille jusqu'à cette extrémité, qui serait alors pour lui risquer de tout perdre, et notamment une majorité qui, bien que remuante, n'en continue pas moins de valider tous les projets de loi qu'on lui donne à voter.
 
Néanmoins, une dissolution aurait l'avantage de rebattre les cartes et dans le cadre de la décomposition avancée de l'UMP, deux années d'un gouvernement de droite pourrait bien avoir le même effet que la cohabitation Mitterrand/Chirac : la réélection dans un fauteuil du président de la République.


25 Août 2014