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Les européens ne sont toujours pas convaincus par les voitures électriques





Les voitures électriques, on le dit depuis quelques années, sont le futur de l’automobile, tout au moins en ville mais aussi pour les longs trajets. Mais pour l’instant les modèles disponibles sont limités et les coûts assez élevés pour que le conducteur moyen ne s’intéresse pas à ces nouvelles motorisations. En Europe la part de marché de ces véhicules reste, généralement, à moins de 1% du parc automobile global. Sauf en Norvège.



Est-ce pour la facilité de démarrage en cas de grand froid ou par simple conviction écologique ? Quoi qu’il en soit les Norvégiens ont été convaincus par les voitures électriques et en ont achetées bien plus que le reste des européens. 5 333 véhicules électriques ont été immatriculés dans le pays sur les 10 premiers mois de 2013. Un nombre largement facilité par le gouvernement et des mesures particulières.

En effet, afin d’inciter ses habitants à changer leur voiture pour une électrique, les autorités norvégiennes n’ont pas lésiné sur les moyens : exemption de la TVA à 25%, accès gratuit aux parkings et aux autoroutes… toute une série de mesure qui ont convaincu les automobilistes.

Et les autres pays européens devraient faire de même s’ils espèrent réussir à faire acheter des voitures électriques, dont le prix reste en moyenne plus élevé que celui d’une voiture à essence. En France, par exemple, le marché de la voiture électrique ne représentait, en 2013, que 0,7% du marché automobile. Et si la croissance est forte (+50% en un an) la voiture électrique reste peu utilisée et peu attrayante.

Mais la France n’a pas à se plaindre : les autres pays européens ont des performances encore moins élevées. L’Allemagne, en l’occurrence, où les voitures électriques ne représentent que 0,2% des parts de marché ; Italie, Espagne et Royaume-Uni ne peuvent pas, non plus, marcher la tête haute sur la question : les véhicules électriques n’y représentent que 0,1% des parts de marché.


8 Janvier 2014