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Les entreprises françaises victimes des sanctions contre l’Iran





Les sanctions américaines contre l’Iran touchent les entreprises poursuivant leurs activités dans le pays. Parmi elles, figurent certaines sociétés françaises.



Premiers blocages cette semaine

Il ne fait pas bon voir ses avoirs gelés, subir des amendes ou, pire encore, être inscrit  sur la liste noire SDN (Specially Designated Nationals) interdisant à une entreprise l'accès au marché américain... Avant une seconde vague en novembre prochain, les premiers  blocages  contre les entreprises exerçant des activités en Iran sont lancés cette semaine. Ils touchent  les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique, du charbon et du commerce de métaux, suivis sous peu par les groupes d'énergie et les activités parapétrolières.



 

Comment poursuivre ses activités ?

Côté France, certaines sociétés ne pouvant prendre le risques de s’exposer aux sanctions de Donald Trump, telles PSA ou Total, ont annoncé suspendre leurs activités en Iran. Renault souhaiterait néanmoins poursuivre ses activités en Iran, quitte à « réduire la voilure très fortement ». Autre souci, même pour les secteurs n’étant pas concernés par ces sanctions : parvenir à se faire payer alors que les ponts financiers avec l’Iran seront littéralement rompus. Sauf à passer par les banques centrales pour les transferts d'argent, les entreprises devront en fait réinvestir leurs bénéfices en Iran, au lieu de les rapatrier en France. Une contrainte, et non un vrai choix réduisant d’autant l’intérêt de continuer à opérer dans le pays.
 


6 Août 2018