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Le diesel désormais moins prisé que l’essence en France





C’est du jamais vu sur le marché automobile français : pour la première fois, le nombre d’immatriculations neuves à essence a dépassé celles au diesel. Une tendance qui va certainement s’amplifier dans les mois à venir.



Le resserrement de la fiscalité du diesel, toujours plus proche de celle sur l’essence, les incitations gouvernementales pour acheter des véhicules moins polluants, et le scandale des moteurs truqués de Volkswagen détournent les automobilistes des véhicules à motorisation diesel. En mars, sur les 226 147 véhicules neufs immatriculés, 47% fonctionnent au diesel. Une part inférieure aux voitures essence.

La motorisation diesel est encore légèrement supérieure à l’essence sur les trois premiers mois de l’année : elle représente en effet 47,4% des voitures neuves, contre 47,24% pour les véhicules essence. Mais la baisse est plus sensible par rapport au premier trimestre 2016 (52,19%), et encore plus quand on regarde 2012, où 73% des immatriculations neuves roulaient au diesel. La tendance est identique sur le marché de l’Europe de l’ouest, passé de 51,6% de diesel à 49,5% entre les premiers trimestres de 2016 et 2017.

En ce qui concerne les ventes, le nombre d’immatriculations neuves a progressé de 7% en mars par rapport au même mois de l’année précédente, qui comptait un jour ouvré de moins. Les groupes français ont tiré leur épingle du jeu, le groupe PSA affichant une hausse de 8,5% de ses ventes, Renault et Dacia de 5,3%. Volkswagen continue de représenter plus d’un véhicule vendu sur dix ; en revanche, le constructeur allemand recule de 3%.


1 Avril 2017

Tags : automobile