Le patron de Bercy a rencontré Emmanuel Besnier, le PDG de Lactalis, ce samedi. Il a demandé le rappel de « toute boîte de lait infantile produite sur le site de Craon en Mayenne, quelle que soit la date de fabrication, dans tous les lieux de commercialisation, en particulier la grande distribution et les pharmacies ». Plus une seule de ces boîtes ne doivent se retrouver dans le circuit de distribution. Une décision qui fait suite à quatre précédents rappels qui n'ont pas obtenu les résultats escomptés.
Ce vendredi, deux nouveaux cas de contamination à la salmonellose ont été identifiés en Grèce et en Espagne, et l'on soupçonne que les enfants victimes aient consommé des produits Lactalis produits à Craon. En France, ce sont 37 cas de maladie qui ont été enregistrés ; pour 35 enfants, les autorités sanitaires sont sûres et certaines qu'ils ont consommé du lait contaminé. Tout cela a motivé le coup de semonce de Bercy, Bruno Le Maire ayant mis en avant le principe de précaution.
Lactalis est sous le coup d'une enquête ouverte fin décembre pour mise en danger de la vie d'autrui et tromperie aggravée, entre autres. Le groupe, numéro un mondial des produits laitiers, a annoncé que lorsque les causes de la contamination seront établies, le président — d'ordinaire très discret — de l'entreprise les exposera publiquement. L'usine de Craon recevra également des investissements pour éviter que ces contaminations puissent se produire de nouveau.
Ce vendredi, deux nouveaux cas de contamination à la salmonellose ont été identifiés en Grèce et en Espagne, et l'on soupçonne que les enfants victimes aient consommé des produits Lactalis produits à Craon. En France, ce sont 37 cas de maladie qui ont été enregistrés ; pour 35 enfants, les autorités sanitaires sont sûres et certaines qu'ils ont consommé du lait contaminé. Tout cela a motivé le coup de semonce de Bercy, Bruno Le Maire ayant mis en avant le principe de précaution.
Lactalis est sous le coup d'une enquête ouverte fin décembre pour mise en danger de la vie d'autrui et tromperie aggravée, entre autres. Le groupe, numéro un mondial des produits laitiers, a annoncé que lorsque les causes de la contamination seront établies, le président — d'ordinaire très discret — de l'entreprise les exposera publiquement. L'usine de Craon recevra également des investissements pour éviter que ces contaminations puissent se produire de nouveau.