Jean-Cyril Spinetta, ex-PDG d'Air France, a remis cette semaine au gouvernement un rapport sur la SNCF et son avenir, qui compte plusieurs mesures mesures particulièrement fortes. Le statut des cheminots pourrait tout simplement s'éteindre, avec de nouveaux salariés embauchés avec un autre statut. L'expansion des lignes à grande vitesse prendrait fin. Le maintien de certaines lignes jugées peu rentables serait en question. La SNCF pourrait recourir à des plans de départs volontaire. L'entreprise elle-même se transformerait en société anonyme (avec l'État comme seul actionnaire).
Des propositions difficiles à avaler pour la CGT : le syndicat majoritaire prend d'ores et déjà date en annonçant une journée de mobilisation le 22 mars. En attendant, place aux discussions avec le gouvernement et ce, dès lundi révèle le Journal du Dimanche. Elles s'annoncent houleuses, le leader de la CGT Philippe Martinez estimant que ces mesures vont « casser » la SNCF. Pour Élisabeth Borne, c'est « exactement l'inverse » : « Le plus grand danger pour ce grand service public auquel nous sommes tous attachés, ce n'est pas la réforme, c'est le statu quo. La casse du service public, c'est de laisser perdurer la situation actuelle ! ».
Le dossier du statut des cheminots est sans doute celui qui sera le plus délicat. La ministre des Transports juge « qu'on ne peut plus continuer à être dans les non-dits, les non-choix. C'est aussi une question d'adaptation aux contraintes et attentes modernes ». La SNCF va faire face à un changement de situation sans précédent : fin 2020, les lignes TGV vont s'ouvrir à la concurrence ; fin 2023 pour les TER. Une ouverture à la concurrence qu'elle souhaite « progressive et préparée, dans l'intérêt de tout le monde ».
Des propositions difficiles à avaler pour la CGT : le syndicat majoritaire prend d'ores et déjà date en annonçant une journée de mobilisation le 22 mars. En attendant, place aux discussions avec le gouvernement et ce, dès lundi révèle le Journal du Dimanche. Elles s'annoncent houleuses, le leader de la CGT Philippe Martinez estimant que ces mesures vont « casser » la SNCF. Pour Élisabeth Borne, c'est « exactement l'inverse » : « Le plus grand danger pour ce grand service public auquel nous sommes tous attachés, ce n'est pas la réforme, c'est le statu quo. La casse du service public, c'est de laisser perdurer la situation actuelle ! ».
Le dossier du statut des cheminots est sans doute celui qui sera le plus délicat. La ministre des Transports juge « qu'on ne peut plus continuer à être dans les non-dits, les non-choix. C'est aussi une question d'adaptation aux contraintes et attentes modernes ». La SNCF va faire face à un changement de situation sans précédent : fin 2020, les lignes TGV vont s'ouvrir à la concurrence ; fin 2023 pour les TER. Une ouverture à la concurrence qu'elle souhaite « progressive et préparée, dans l'intérêt de tout le monde ».