0,05% des chèques émis l'an dernier étaient frauduleux, d'après l'Observatoire sur la sécurité des moyens de paiement de la Banque de France. Un taux en progression, puisqu'il était de 0,03% en 2017. Cette hausse est particulièrement notable, l'usage des chèques étant en baisse constante depuis plusieurs années… Les chèques, qui ne pèsent pourtant que 7% du nombre de transactions scripturales, ont toutefois représenté 43% du montant des fraudes enregistrées en 2018. La carte bancaire, qui était le moyen de paiement le plus fraudé en 2017, représentait l'an dernier 38% du montant des fraudes.
En valeur, les fraudes par chèque ont atteint 450 millions d'euros en 2018, soit une progression de 52% d'une année sur l'autre. Selon François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, cette progression spectaculaire cache une raison technique : « Une partie de la hausse de la fraude observée en 2018 provient d'un phénomène de rattrapage ». Il se trouve que les banques comptabilise mieux les déclarations de fraude. Malgré tout, selon l'institution, la hausse de la fraude ne fait guère de doute.
« Au fur et à mesure que nous faisons des gros progrès sur la sécurité des autres moyens de paiement, il y a une tendance au report des fraudeurs et de la fraude vers le maillon plus fragile qu'est le chèque », poursuit le gouverneur. En somme, le chèque est victime de la plus grande sécurisation des moyens de paiement concurrents. Deux types de fraude en particulier ont concerné le chèque l'an dernier, rapporte l'Observatoire : « d'une part, l'utilisation frauduleuse de chèques perdus ou volés, en forte augmentation par rapport à 2017, et d'autre part la falsification d'un chèque régulièrement émis ».
En valeur, les fraudes par chèque ont atteint 450 millions d'euros en 2018, soit une progression de 52% d'une année sur l'autre. Selon François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, cette progression spectaculaire cache une raison technique : « Une partie de la hausse de la fraude observée en 2018 provient d'un phénomène de rattrapage ». Il se trouve que les banques comptabilise mieux les déclarations de fraude. Malgré tout, selon l'institution, la hausse de la fraude ne fait guère de doute.
« Au fur et à mesure que nous faisons des gros progrès sur la sécurité des autres moyens de paiement, il y a une tendance au report des fraudeurs et de la fraude vers le maillon plus fragile qu'est le chèque », poursuit le gouverneur. En somme, le chèque est victime de la plus grande sécurisation des moyens de paiement concurrents. Deux types de fraude en particulier ont concerné le chèque l'an dernier, rapporte l'Observatoire : « d'une part, l'utilisation frauduleuse de chèques perdus ou volés, en forte augmentation par rapport à 2017, et d'autre part la falsification d'un chèque régulièrement émis ».