Avec 0,2% seulement de croissance pour le premier trimestre de l'année, soit 0,1 point de moins que la précédente estimation de l'institut, l'activité économique française est loin, très loin, des 0,7% enregistré au dernier trimestre 2017. Et le deuxième trimestre ne viendra pas redresser la barre, puisque la Banque de France prévoit une croissance de 0,3% seulement. La prévision du gouvernement reste de 2% pour l'ensemble de l'année, ce qui reste possible au vu de l'acquis de croissance hérité de 2017 : si la machine économique devait tourner complètement à vide sur l'ensemble de l'année, la croissance se maintiendrait à 1,2%.
Toutefois, l'objectif va être de plus en plus difficile à atteindre. L'Insee a mesuré une croissance « atone » de la consommation des ménages : 0,1% seulement, soit 0,1 point de moins qu'au précédent trimestre. Les biens comme les services ne font pas recette. Mais ce sont surtout les investissements des entreprises qui sont en berne : la croissance n'est que de 0,1% alors que la prévision était de 0,5%. Les biens manufacturés ne font pas recette en ce début d'année, avec un recul de 1,3% contre une progression de 1,6% au quatrième trimestre 2017.
Les ménages aussi ont revu à la baisse leurs investissements : 0,2% seulement, contre 0,6% enregistré au dernier trimestre 2017, en raison notamment d'un ralentissement dans le secteur de la construction. Pour l'anecdote, l'Insee a également calculé l'impact du trafic de drogue sur l'activité économique. Cela revient à 2,7 milliards d'euros par an (dont un milliard pour le trafic de cannabis), ce qui représente l'équivalent de 0,1 point du PIB.
Toutefois, l'objectif va être de plus en plus difficile à atteindre. L'Insee a mesuré une croissance « atone » de la consommation des ménages : 0,1% seulement, soit 0,1 point de moins qu'au précédent trimestre. Les biens comme les services ne font pas recette. Mais ce sont surtout les investissements des entreprises qui sont en berne : la croissance n'est que de 0,1% alors que la prévision était de 0,5%. Les biens manufacturés ne font pas recette en ce début d'année, avec un recul de 1,3% contre une progression de 1,6% au quatrième trimestre 2017.
Les ménages aussi ont revu à la baisse leurs investissements : 0,2% seulement, contre 0,6% enregistré au dernier trimestre 2017, en raison notamment d'un ralentissement dans le secteur de la construction. Pour l'anecdote, l'Insee a également calculé l'impact du trafic de drogue sur l'activité économique. Cela revient à 2,7 milliards d'euros par an (dont un milliard pour le trafic de cannabis), ce qui représente l'équivalent de 0,1 point du PIB.