30 millions de passagers
La SNCF a proposé aux actionnaires de Thalys et d'Eurostar de fusionner les deux entreprises. Un rapprochement qui a du sens : le premier assure les liaisons entre la France, la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne. Le second opère les lignes entre l'Angleterre et la France. Avec cette nouvelle entité, le voyageur aura un guichet unique pour acheter son billet, il n'aura qu'un seul train à prendre ou il bénéficiera de correspondances plus simples, il n'y aura plus qu'un seul programme de fidélité.
Ce projet, nom de code « Greenspeed », n'a pas encore de nom commercial ni de lieu pour son siège. Ce sont les personnels et les conseils d'administration qui doivent donner leur aval, sachant que la SNCF détient la majorité du capital dans chacune des entreprises (60% pour Thalys, 55% pour Eurostar).
Ce projet, nom de code « Greenspeed », n'a pas encore de nom commercial ni de lieu pour son siège. Ce sont les personnels et les conseils d'administration qui doivent donner leur aval, sachant que la SNCF détient la majorité du capital dans chacune des entreprises (60% pour Thalys, 55% pour Eurostar).
L'Europe de la grande vitesse
Si la fusion intervient, elle serait effective d'ici 18 mois à deux ans. Il faudra également obtenir le feu vert des autorités européennes. « Combiner les deux réseaux, [c'est] faire un bout de l'Europe de la grande vitesse », a expliqué Guillaume Pepy qui va donner la main à son successeur Jean-Pierre Farandou le 1er novembre.
L'objectif, c'est aussi de « créer une entreprise européenne qui va permettre de faciliter le transport de ville à ville entre les pays et qui va concurrencer l'aérien et la voiture », a ajouté Rachel Picard, la directrice générale de SNCF Voyages. Pas question de laisser le transport de passagers en Europe aux seules compagnies aériennes low cost.
L'objectif, c'est aussi de « créer une entreprise européenne qui va permettre de faciliter le transport de ville à ville entre les pays et qui va concurrencer l'aérien et la voiture », a ajouté Rachel Picard, la directrice générale de SNCF Voyages. Pas question de laisser le transport de passagers en Europe aux seules compagnies aériennes low cost.