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La France, toujours championne de la pression fiscale dans l'OCDE





La France reste la championne de l'OCDE en matière de prélèvements obligatoires, et ce malgré la baisse des impôts initiée par l'exécutif. Le taux de prélèvements a été de 46% en 2018, un chiffre stable par rapport l'année précédente.



Un taux de prélèvements obligatoires qui se stabilise

L'an dernier, c'est en France où la pression fiscale était la plus importante de toute l'OCDE : avec un taux de prélèvements obligatoires de 46%, l'Hexagone fait mieux (ou pire ?) que le Danemark et la Belgique. Le chiffre est important, mais il marque une stabilité par rapport à 2017, alors que le taux progressait fortement depuis le début de la décennie. Plusieurs réformes mises en place durant la première année du quinquennat d'Emmanuel Macron ont permis cette stabilisation du niveau des prélèvements obligatoires.

Néanmoins, certaines mesures de réduction de la pression fiscale, comme la réforme de l'impôt sur la fortune ou la suppression de la taxe sur l'habitation, ont été compensées par des hausses sur la CSG pour les retraités ou encore sur l'énergie. Des pays comme les États-Unis ont choisi des baisses d'impôts plus franches : la réforme Trump a fait baisser la pression fiscale de 2,5 points l'an dernier.

Le gouvernement veut baisser la pression fiscale

Si les prélèvements obligatoires sont élevés en France, c'est que la dépense publique l'est tout autant, notamment pour assurer un filet social pour la santé ou les retraites qu'on retrouve peu ailleurs. L'Hexagone affiche également des particularités singulières : si les les charges sociales sont importantes, en revanche l'impôt sur les sociétés y est plus faible. 

Le gouvernement entend réduire la pression fiscale sur l'ensemble du quinquennat de 1,5 point du PIB. L'an dernier, les prélèvements obligatoires tels que mesuré par l'Insee (qui mesure différemment la pression fiscale) ont reculé de 0,2 point ; ils représentaient alors 45% du produit intérieur brut.


5 Décembre 2019