Laurent Brun, de la CGT Cheminots, a fait savoir ce vendredi que la grève allait bel et bien se poursuivre au-delà du calendrier de l'intersyndicale. "Nous allons poursuivre au mois de juillet", a-t-il assuré au micro de Franceinfo. Il ne s'est cependant pas montré plus précis : "Pour combien de temps? On verra. Comment? On verra. Il n'est pas question de s'arrêter au calendrier puisque le gouvernement souhaite passer en force". Il admet aussi que 30 jours d'arrêt de travail sur l'ensemble de la grève perlée, "ça pèse très lourdement sur les familles".
Cette annonce a provoqué l'incompréhension auprès des autres organisations de l'intersyndicale, qui déplorent une décision "unilatérale" de la part de la CGT. L'Unsa estime ainsi que l'intersyndicale n'a pas de sens si des annonces sont faites "tous seuls". Du côté de l'autre syndicat réformiste de la SNCF, la CFDT, on indique qu'une rencontre doit avoir lieu ce lundi pour analyser les résultats de la réunion tripartite (gouvernement, syndicats, patronat) qui s'est tenue ce vendredi ; elle a jeté les bases de la convention collective du rail qui se mettra en place en 2020.
Pour Sud Rail enfin, qui avait déjà la volonté de prolonger le mouvement au-delà du 28 juin, l'annonce de la CGT ne va pas dans le bon sens. Au ministère des Transports, on a saisi la balle lancée par la CGT en déclarant que "les Français jugeront qui est réellement dans le passage en force". Elizabeth Borne, la ministre en charge du dossier, a enchéri : "La réforme est arrivée à son terme, elle a été concertée, la loi a été votée démocratiquement et elle s'appliquera. La démocratie a tranché, et la CGT ne peut pas l'ignorer".
Cette annonce a provoqué l'incompréhension auprès des autres organisations de l'intersyndicale, qui déplorent une décision "unilatérale" de la part de la CGT. L'Unsa estime ainsi que l'intersyndicale n'a pas de sens si des annonces sont faites "tous seuls". Du côté de l'autre syndicat réformiste de la SNCF, la CFDT, on indique qu'une rencontre doit avoir lieu ce lundi pour analyser les résultats de la réunion tripartite (gouvernement, syndicats, patronat) qui s'est tenue ce vendredi ; elle a jeté les bases de la convention collective du rail qui se mettra en place en 2020.
Pour Sud Rail enfin, qui avait déjà la volonté de prolonger le mouvement au-delà du 28 juin, l'annonce de la CGT ne va pas dans le bon sens. Au ministère des Transports, on a saisi la balle lancée par la CGT en déclarant que "les Français jugeront qui est réellement dans le passage en force". Elizabeth Borne, la ministre en charge du dossier, a enchéri : "La réforme est arrivée à son terme, elle a été concertée, la loi a été votée démocratiquement et elle s'appliquera. La démocratie a tranché, et la CGT ne peut pas l'ignorer".