Dans une interview au Parisien, Guillaume Pepy liste les gestes commerciaux que la SNCF va proposer aux usagers du train qui subissent les grèves perlées depuis début avril. « Toutes nos cartes de réduction seront vendues au même prix », décrit-il : 29 € du 23 mai au 15 juin, au lieu de 50 € pour la carte Jeune, 60 € pour la carte Senior ou encore 75 € pour les cartes Enfant+ et Week-end. Par ailleurs, l'entreprise ferroviaire va mettre en vente, du 15 mai au 31 août, 3 millions de billets de TGV « à moins de 40 € » sur toutes les destinations, tous les jours. « C’est évidemment une opération de reconquête », confie le dirigeant.
Ces gestes se cumuleront aux indemnisations qui seront mises en place par ailleurs, comme les abonnements TER qui seront à moitié prix en juin. Une réunion aura lieu le 17 mai entre la SNCF et Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, pour le montant du remboursement dans la région. Il ne pourra pas être inférieur à 50% du prix des abonnements, indique Guillaume Pepy, « même s’il y a eu plus de trains en Ile-de-France qu’en régions les jours de grève ». Pour la période des examens, la SNCF va s'organiser via un dispositif visant à identifier les examens les plus sensibles en lien avec l'Éducation nationale. Les trains seront garantis avant l'heure de l'examen.
Guillaume Pepy balaie du revers de la main la consultation des cheminots que l'intersyndicale va organiser. « La réforme ferroviaire est un sujet qui ne concerne pas que l’entreprise mais tous les Français et qui sera tranché par les élus nationaux dans quelques semaines ». Un message qui est aussi celui du gouvernement. Le patron de la SNCF note également le recul du taux de participation des cheminots au mouvement.
Ces gestes se cumuleront aux indemnisations qui seront mises en place par ailleurs, comme les abonnements TER qui seront à moitié prix en juin. Une réunion aura lieu le 17 mai entre la SNCF et Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, pour le montant du remboursement dans la région. Il ne pourra pas être inférieur à 50% du prix des abonnements, indique Guillaume Pepy, « même s’il y a eu plus de trains en Ile-de-France qu’en régions les jours de grève ». Pour la période des examens, la SNCF va s'organiser via un dispositif visant à identifier les examens les plus sensibles en lien avec l'Éducation nationale. Les trains seront garantis avant l'heure de l'examen.
Guillaume Pepy balaie du revers de la main la consultation des cheminots que l'intersyndicale va organiser. « La réforme ferroviaire est un sujet qui ne concerne pas que l’entreprise mais tous les Français et qui sera tranché par les élus nationaux dans quelques semaines ». Un message qui est aussi celui du gouvernement. Le patron de la SNCF note également le recul du taux de participation des cheminots au mouvement.