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L’Europe pourrait voter non au maintien de la Grèce dans la zone euro





Était-ce le référendum de trop ? Si les 60% donnés par le peuple grec à son Premier ministre Alexis Tsipras lui permettent de jouer la carte de l’union nationale dans son pays, les résultats du référendum sont loin d’avoir apaisé les tensions avec l’Europe.



© Shutterstock/EconomieMatin
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Cela a même un effet contre-productif semble-t-il. Car durant le sommet de la zone Euro qui se tiendra ce mardi 7 juillet, les 19 chefs d’État et de gouvernement évoqueront sans aucun doute la sortie de la Grèce de la monnaie unique. Le scénario est très sérieusement envisagée et il pourrait être mis en place très rapidement — en lieu et place d’un troisième plan de sauvetage (coût : 50 milliards d’euros), on évoque même… une simple « aide humanitaire ».

Autant dire qu’Alexis Tsipras ne se rendra pas à Bruxelles en vainqueur, même si les représentants européens attendent ses propositions. Le Premier ministre grec a montré sa volonté de dialogue : au lendemain du scrutin, il montrait la porte à son ministre de l’Économie, Yanis Varoufakis. Mais si son remplaçant, Euclide Tsakalotos, est plus discret que son prédécesseur, le fond du discours n’a pas changé.

Les « faucons » sont désormais à la manœuvre à Bruxelles. Jean-Claude Juncker, le patron de la Commission, ainsi que son homologue de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, sont exaspérés par l’attitude grecque. Une exaspération qui pourrait pousser les chefs des États membres à gérer la sortie de la Grèce de la zone euro dès aujourd’hui. 


7 Juillet 2015

Tags : grèce