Un gros poids en moins dans les comptes de la SNCF
Le ministère de l'Économie a confirmé avoir effacé 10 milliards d'euros de dettes de la SNCF en toute fin d'année dernière. C'est SNCF Réseau, le gestionnaire des voies, qui profite de l'opération. Ce faisant, l'État achève l'effacement de la dette de l'entreprise publique lancé en 2018 avec la réforme ferroviaire qui, au total, concernait 35 milliards d'euros. Ce coup d'éponge était effectivement le dernier, 25 milliards ayant déjà été supprimés des comptes du groupe.
La dette de la SNCF a malheureusement gonflé en raison de la crise sanitaire. En 2020, l'entreprise affichait en effet des pertes à hauteur de 3 milliards d'euros. Et pour 2021, les perspectives ne sont pas tellement plus réjouissantes, avec des pertes annoncées de 780 millions d'euros pour le premier semestre de l'an passé. À cela s'ajoute un programme d'investissements de plus de 11 milliards d'euros, dans un contexte pandémique de plus en plus vif.
La dette de la SNCF a malheureusement gonflé en raison de la crise sanitaire. En 2020, l'entreprise affichait en effet des pertes à hauteur de 3 milliards d'euros. Et pour 2021, les perspectives ne sont pas tellement plus réjouissantes, avec des pertes annoncées de 780 millions d'euros pour le premier semestre de l'an passé. À cela s'ajoute un programme d'investissements de plus de 11 milliards d'euros, dans un contexte pandémique de plus en plus vif.
L'équilibre en 2022
Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, avait expliqué que son objectif financier était de parvenir à l'équilibre dès cette année. Pour y parvenir, l'entreprise devait développer son chiffre d'affaires, mais cela sera plus difficile que prévu avec les nouvelles restrictions sanitaires qui exigent des entreprises qui le peuvent de mettre en place le télétravail. Dans ce contexte, l'équilibre pourra-t-il être retrouvé en 2022 ?
L'entreprise, qui a bénéficié d'un sacré coup de pouce de l'État en 2018 avec l'effacement du boulet que représente ces 35 milliards de dettes, n'entend pas redemander de l'aide aux pouvoirs publics. Elle va s'adresser aux marchés pour financer les dépenses courantes et elle a mis en place un programme de vente d'actifs, à l'image d'Emewa (location de wagons de fret), une filiale vendue plus de 3 milliards d'euros.
L'entreprise, qui a bénéficié d'un sacré coup de pouce de l'État en 2018 avec l'effacement du boulet que représente ces 35 milliards de dettes, n'entend pas redemander de l'aide aux pouvoirs publics. Elle va s'adresser aux marchés pour financer les dépenses courantes et elle a mis en place un programme de vente d'actifs, à l'image d'Emewa (location de wagons de fret), une filiale vendue plus de 3 milliards d'euros.