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Cette somme, c’est la conséquence de l’engagement de l’État pour trouver 4 milliards d’économies complémentaires, afin de rentrer dans les clous des 3% de déficit. Bruxelles a accordé un délai supplémentaire à Paris pour respecter ses engagements en matière de déficit, mais fallait-il encore pour cela accepter de reprendre un peu de rigueur.
À ces 4 milliards pour 2015 s’ajoutent 5 milliards pour 2016, afin de compenser le manque à gagner fiscal dû à une inflation très basse. Si la Sécurité sociale et les collectivités locales vont devoir se serrer la ceinture, l’État met aussi au pot, avec 1,2 milliard programmés cette année, et 1,6 milliard pour 2016. 2,8 milliards d’euros en tout donc, qu’il va bien falloir trouver.
Dans les lettres de cadrage budgétaire envoyées ce week-end, le Premier ministre demande aux ministères de réaliser 1% d’économie sur les dépenses sur la masse salariale, et de 3% sur les autres dépenses. Un effort qui ne sera pas partagé par tous, les ministères de l’Éducation, de l’Intérieur, de la Justice et de la Culture et de la communication seront épargnés ; quant au poste de la Défense, son sort sera scellé lors d’un Conseil de défense à l’Élysée.
Globalement, ce sont surtout les agences de l’État et les opérateurs, comme les Chambres de commerce et d’industrie, qui devront faire des efforts : baisse des subventions, plafonnement de nouvelles taxes, etc.
À ces 4 milliards pour 2015 s’ajoutent 5 milliards pour 2016, afin de compenser le manque à gagner fiscal dû à une inflation très basse. Si la Sécurité sociale et les collectivités locales vont devoir se serrer la ceinture, l’État met aussi au pot, avec 1,2 milliard programmés cette année, et 1,6 milliard pour 2016. 2,8 milliards d’euros en tout donc, qu’il va bien falloir trouver.
Dans les lettres de cadrage budgétaire envoyées ce week-end, le Premier ministre demande aux ministères de réaliser 1% d’économie sur les dépenses sur la masse salariale, et de 3% sur les autres dépenses. Un effort qui ne sera pas partagé par tous, les ministères de l’Éducation, de l’Intérieur, de la Justice et de la Culture et de la communication seront épargnés ; quant au poste de la Défense, son sort sera scellé lors d’un Conseil de défense à l’Élysée.
Globalement, ce sont surtout les agences de l’État et les opérateurs, comme les Chambres de commerce et d’industrie, qui devront faire des efforts : baisse des subventions, plafonnement de nouvelles taxes, etc.