Les syndicats rayonnaient en début de semaine, au moment de faire les comptes : avec un taux 27,6% de grévistes, les organisations avaient réussi leur pari d'un lundi « sans cheminots ». Mais le retour de la grève perlée « classique » ce vendredi n'a pas permis de capitaliser sur ce succès. Pire encore, la mobilisation est une des plus faibles jamais enregistrées depuis le début du mouvement : 15,7% pour ce vendredi d'avant le week-end de la Pentecôte. C'est un peu plus que le taux du 9 mai, qui avait été le plus bas de la mobilisation (14,5%).
Mathias Vicherat, le directeur général adjoint de la SNCF, avait parlé de « journée parenthèse » pour ce lundi 14 mai. Le dirigeant s'est aussi félicité de la baisse « sensible » de la mobilisation : il a sans doute vu juste. Pour ce samedi, dernier jour de cette dixième séquence de la grève débutée début avril, le trafic est un peu meilleur avec trois TGV ou Transilien sur cinq, deux TER sur cinq, un Intercité sur deux et sept trains internationaux sur dix.
Les cheminots grévistes sont par ailleurs tombés sur un os. La justice a en effet rejeté cette semaine la demande de référé portée par deux syndicats, la CFDT et l'Unsa, concernant les retenues sur salaire opérées par la SNCF sur les jours de repos pendant la grève. L'entreprise a décidé de décompter les jours de repos aux grévistes, en plus de ne pas payer les jours de grève. Néanmoins, ce n'est pas l'épilogue du dossier : l'affaire doit encore être traitée sur le fond, ce qui sera fait à la fin du mois.
Mathias Vicherat, le directeur général adjoint de la SNCF, avait parlé de « journée parenthèse » pour ce lundi 14 mai. Le dirigeant s'est aussi félicité de la baisse « sensible » de la mobilisation : il a sans doute vu juste. Pour ce samedi, dernier jour de cette dixième séquence de la grève débutée début avril, le trafic est un peu meilleur avec trois TGV ou Transilien sur cinq, deux TER sur cinq, un Intercité sur deux et sept trains internationaux sur dix.
Les cheminots grévistes sont par ailleurs tombés sur un os. La justice a en effet rejeté cette semaine la demande de référé portée par deux syndicats, la CFDT et l'Unsa, concernant les retenues sur salaire opérées par la SNCF sur les jours de repos pendant la grève. L'entreprise a décidé de décompter les jours de repos aux grévistes, en plus de ne pas payer les jours de grève. Néanmoins, ce n'est pas l'épilogue du dossier : l'affaire doit encore être traitée sur le fond, ce qui sera fait à la fin du mois.