La SNCF a subi une grève perlée qui a duré trois mois, entre les 22 mars et 28 juin. L'intersyndicale a organisé durant cette période 37 journées d'arrêt de travail, soit en moyenne 21 millions d'euros pour chacune d'entre elles. Un chiffre conforme avec l'estimation de Guillaume Pepy début avril : le patron de la SNCF avait alors évoqué un montant de 20 millions d'euros par jour.
Ce montant total de 790 millions d'euros a été calculé par la SNCF en fonction des derniers éléments disponibles, comme la diminution des recettes de péage pour SNCF Réseau, ainsi que les dédommagements aux voyageurs. Cette somme est plus élevée que le bénéfice net enregistré par l'entreprise l'an dernier, qui se montait à 679 millions d'euros. Autant dire que les résultats pour 2018 seront certainement moins mirobolants.
« Le coût total de la grève reflète à la fois les pertes de chiffre d'affaires subies par l'entreprise mais aussi le montant sans précédent de 160 millions d'euros de mesures commerciales décidées par la SNCF pour accompagner ses clients et limiter l'impact financier de la grève sur ces derniers », a expliqué l’entreprise à l’AFP. La SNCF a multiplié les dédommagements aux usagers, sur les abonnements Intercités, TER, Transilien et TGV ; le groupe a aussi accordé des mesures commerciales sur des abonnements et des billets à prix réduits.
Ce montant total de 790 millions d'euros a été calculé par la SNCF en fonction des derniers éléments disponibles, comme la diminution des recettes de péage pour SNCF Réseau, ainsi que les dédommagements aux voyageurs. Cette somme est plus élevée que le bénéfice net enregistré par l'entreprise l'an dernier, qui se montait à 679 millions d'euros. Autant dire que les résultats pour 2018 seront certainement moins mirobolants.
« Le coût total de la grève reflète à la fois les pertes de chiffre d'affaires subies par l'entreprise mais aussi le montant sans précédent de 160 millions d'euros de mesures commerciales décidées par la SNCF pour accompagner ses clients et limiter l'impact financier de la grève sur ces derniers », a expliqué l’entreprise à l’AFP. La SNCF a multiplié les dédommagements aux usagers, sur les abonnements Intercités, TER, Transilien et TGV ; le groupe a aussi accordé des mesures commerciales sur des abonnements et des billets à prix réduits.