Des centaines de milliers de postes supprimés
Toutes les mesures de soutien au monde ne suffiront pas à sauver le taux de chômage cette année. L'Insee annonce qu'il atteindra 9,7% fin 2020, soit 1,6 point de plus qu'en fin d'année dernière. Bien sûr, la principale raison de cette hausse brutale du chômage est la crise sanitaire et le confinement du deuxième trimestre, qui ont fortement ralenti l'activité économique.
Même si le taux de chômage avait reculé au premier semestre, à 7,1% : au printemps, bon nombre de chômeurs ont arrêté de rechercher un emploi et pour cause, de nombreuses entreprises ont temporairement fermé leurs portes. Malgré tout, les suppressions d'emplois ont été très importantes sur les six premiers mois de l'année : 715.000 emplois salariés, pour un total de 730.000 emplois pour l'ensemble de l'année.
Même si le taux de chômage avait reculé au premier semestre, à 7,1% : au printemps, bon nombre de chômeurs ont arrêté de rechercher un emploi et pour cause, de nombreuses entreprises ont temporairement fermé leurs portes. Malgré tout, les suppressions d'emplois ont été très importantes sur les six premiers mois de l'année : 715.000 emplois salariés, pour un total de 730.000 emplois pour l'ensemble de l'année.
Des secteurs très touchés, d'autres en hausse
En tout, ce sont 840.000 emplois qui seront supprimés en 2020, ce qui représente une baisse de l'emploi de 3% par rapport à l'an dernier. Si la différence avec la contraction du produit intérieur brut (-9%) est importante, c'est la conséquence du dispositif d'activité partielle mis en place par le gouvernement et qui évite une explosion massive du chômage. L'Insee relève aussi « un phénomène de rétention de main-d’œuvre de la part de certaines entreprises qui conserveraient à ce stade une grande partie de leurs effectifs malgré la contraction de leur activité ».
Au premier semestre, ce sont les secteurs du transport de voyageurs, de l'aéronautique, de l'hébergement-restauration, des activités culturelles et sportives qui ont particulièrement touchés : un tiers des pertes d'emplois proviennent de ces secteurs qui ne pèsent pourtant que 13% de l'emploi salarié. Pour le reste de l'année, les effectifs continuent de fondre dans des secteurs comme les transports, les services aux ménages, et dans une moindre mesure l'hébergement-restauration. Par contre, l'Insee observe un rebond dans l'industrie hors matériels de transport, la construction, le commerce, les services aux entreprises et les services non marchands.
Au premier semestre, ce sont les secteurs du transport de voyageurs, de l'aéronautique, de l'hébergement-restauration, des activités culturelles et sportives qui ont particulièrement touchés : un tiers des pertes d'emplois proviennent de ces secteurs qui ne pèsent pourtant que 13% de l'emploi salarié. Pour le reste de l'année, les effectifs continuent de fondre dans des secteurs comme les transports, les services aux ménages, et dans une moindre mesure l'hébergement-restauration. Par contre, l'Insee observe un rebond dans l'industrie hors matériels de transport, la construction, le commerce, les services aux entreprises et les services non marchands.