Opposition au mégacomplexe de loisirs
Après des années d'atermoiements, les opposants au projet d'Europacity peuvent se réjouir : le chef de l'État s'est rangé à leur opinion. Quelques heures avant un nouveau conseil de défense environnemental, Emmanuel Macron a en effet fait connaître son opposition au mégacomplexe, un projet qu'il juge « daté et dépassé », qui ne répondait plus aux aspirations des citoyens. L'Élysée a confié à Francis Rol-Tanguy, ancien directeur de l'Atelier parisien d'urbanisme, les rênes d'une mission autour d'un « projet alternatif ».
La mission nommée par la présidence doit « réfléchir à un projet alternatif plus vaste que le triangle de Gonesse ». Emmanuel Macron le veut « plus mixte, plus moderne, sans créer un pôle démesuré de consommation, de loisirs et d'objets ». Devant l'opposition grandissante à leur projet, les promoteurs d'Europacity l'avaient pourtant amendé à plusieurs reprises. Mais finalement, rien n'y a fait.
La mission nommée par la présidence doit « réfléchir à un projet alternatif plus vaste que le triangle de Gonesse ». Emmanuel Macron le veut « plus mixte, plus moderne, sans créer un pôle démesuré de consommation, de loisirs et d'objets ». Devant l'opposition grandissante à leur projet, les promoteurs d'Europacity l'avaient pourtant amendé à plusieurs reprises. Mais finalement, rien n'y a fait.
Les élus locaux en colère
Europacity représentait un investissement de 3 milliards d'euros pour Ceetrus, la filiale immobilière d'Auchan, et le géant chinois du divertissement Wanda. Situé dans le triangle de Gonesse dans le Val-d'Oise, ce complexe avait pour ambition de devenir la « future destination de loisirs du grand Paris ». Les opposants y ont surtout vu un « méga centre commercial », un temple dédié au consumérisme à tout crin.
Europacity devait drainer 31 millions de visiteurs par an, créer des emplois dans un territoire qui rencontre d'importante difficulté économique. Plusieurs élus locaux ont défendu ce projet bec et ongles, notamment le maire de Gonesse, Jean-Pierre Blazy, qui a estimé que l'arrêt du projet « signifierait un abandon des banlieues, alors que les voyants sont plutôt au rouge ».
Europacity devait drainer 31 millions de visiteurs par an, créer des emplois dans un territoire qui rencontre d'importante difficulté économique. Plusieurs élus locaux ont défendu ce projet bec et ongles, notamment le maire de Gonesse, Jean-Pierre Blazy, qui a estimé que l'arrêt du projet « signifierait un abandon des banlieues, alors que les voyants sont plutôt au rouge ».