Les propos du Premier ministre ne manqueront pas de faire polémique. À l’occasion d’une réunion publique avec des élus locaux et des dirigeants de PME organisée dans le cadre du grand débat national, Edouard Philippe s’est interrogé à haute voix sur les contreparties aux aides sociales. « Qu'est-ce qu'on demande à ceux qui bénéficient de la solidarité, est-ce qu'on demande quelque chose, et si oui, quoi ? ». Un débat qu’il sait « totalement explosif », même si 73% des Français estiment qu’il faudrait de telles contreparties à la solidarité nationale, selon le site du grand débat.
La « conviction personnelle » du Premier ministre est la suivante : « compte tenu de l'importance de nos mécanismes de solidarité, compte tenu de nos finances publiques, compte tenu de la situation d'un pays qui est en croissance mais qui reste avec un niveau de chômage élevé, il faut qu'on s'interroge sur ces contreparties ». L’hôte de Matignon souligne l’initiative polémique du département du Haut-Rhin, qui verse le RSA aux allocataires en échange de 7 heures de bénévolat chaque semaine. « Il faut qu'on regarde ce qu'on peut réfléchir avec nos concitoyens comme contrepartie au versement obligatoire », indique Edouard Philippe.
En juin dernier, Emmanuel Macron s’était exclamé que les aides sociales représentaient un « pognon de dingue » pour les finances publiques. De fait, la solidarité nationale pèse 32% du produit intérieur brut, soit un total de 714 milliards d’euros. Il est « indispensable » d’avoir ces mécanismes de solidarité, estime Edouard Philippe. « On est un pays où la solidarité ça compte », indique-t-il également. Mais selon lui, il s’agit aussi de s’interroger : « est-ce que cette solidarité, elle peut s'accompagner de contreparties, d'activités, d'activités d'intérêt général ? ».
La « conviction personnelle » du Premier ministre est la suivante : « compte tenu de l'importance de nos mécanismes de solidarité, compte tenu de nos finances publiques, compte tenu de la situation d'un pays qui est en croissance mais qui reste avec un niveau de chômage élevé, il faut qu'on s'interroge sur ces contreparties ». L’hôte de Matignon souligne l’initiative polémique du département du Haut-Rhin, qui verse le RSA aux allocataires en échange de 7 heures de bénévolat chaque semaine. « Il faut qu'on regarde ce qu'on peut réfléchir avec nos concitoyens comme contrepartie au versement obligatoire », indique Edouard Philippe.
En juin dernier, Emmanuel Macron s’était exclamé que les aides sociales représentaient un « pognon de dingue » pour les finances publiques. De fait, la solidarité nationale pèse 32% du produit intérieur brut, soit un total de 714 milliards d’euros. Il est « indispensable » d’avoir ces mécanismes de solidarité, estime Edouard Philippe. « On est un pays où la solidarité ça compte », indique-t-il également. Mais selon lui, il s’agit aussi de s’interroger : « est-ce que cette solidarité, elle peut s'accompagner de contreparties, d'activités, d'activités d'intérêt général ? ».