Droits de l’homme en Chine : la filiale française de Samsung mise en examen




La filiale française du leader mondial des smartphones est poursuivie par des ONG du fait des engagements éthiques annoncés.



Des engagements éthiques... qui engagent

Les ONG Sherpa et Actionaid-Peuples solidaires n’y vont pas par quatre chemins : elles ont porté plainte contre le géant de la high tech pour non respecte des engagements éthiques affichés sur son site internet. En effet, en 2012, Samsung assurait appliquer "attentivement" les réglementations et normes éthiques. "Nous respectons les droits fondamentaux de tous. Le travail forcé, l'exploitation salariale, l'esclavage des enfants sont strictement interdits", était-il écrit sur le site.

Les ONG ont accusé Samsung de "pratiques commerciales trompeuses" une enquête sur de possibles violations des droits de l'homme dans les usines du groupe, notamment en Chine, étant en cours. Enquête qui a entrainé la  mise en examen en avril de Samsung Electronics France.  Dans un communiqué, les ONG se sont réjouies que soit reconnu pour la première fois en France que "les engagements éthiques pris par une entreprise sont susceptibles de constituer des pratiques commerciales engageant  leur émetteur".



 


7 Juillet 2019