Orange n’a pas respecté ses engagements de déploiement
Orange, en partie en charge du déploiement de la fibre optique en France, a été frappé par une sanction financière record le 8 novembre 2023. L'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (Arcep) a imposé à l'entreprise une amende de 26 millions d'euros. Mais pourquoi une telle sanction ? Retour sur les faits : en 2018, Orange s'était engagé à couvrir en fibre optique 3.000 communes, notamment dans les zones moins denses, avec un objectif de 100% de foyers et entreprises raccordables d'ici la fin de 2022. Or, cet objectif n'a pas été atteint.
L'Arcep, veillant au respect des engagements pris, a constaté un manquement significatif à cette promesse. Orange, ayant réalisé environ 60% des déploiements prévus, se voit donc contraint de payer cette amende record pour non-respect de ses engagements de couverture en fibre optique dans les villes moyennes.uler la sanction.
L'Arcep, veillant au respect des engagements pris, a constaté un manquement significatif à cette promesse. Orange, ayant réalisé environ 60% des déploiements prévus, se voit donc contraint de payer cette amende record pour non-respect de ses engagements de couverture en fibre optique dans les villes moyennes.uler la sanction.
Un nouvel accord pour le déploiement
La veille de la sanction, le 7 novembre 2023, l’État et Orange ont signé un nouvel accord. Ce dernier vise à redynamiser et à accélérer le déploiement de la fibre optique, essentielle pour l'essor numérique du pays. Désormais, Orange assure qu’à l’horizon de 2025 pas moins de 98,5% des foyers dans les zones moyennement denses et 96% des foyers dans les zones extrêmement denses seront raccordés.
Mais ce nouvel accord n’aura pas suffi, contrairement à ce qu’espérait l’opérateur, à éviter la sanction. Une sanction qu’il conteste, par ailleurs. L’opérateur historique a dès l’annonce de l’Arcep affirmé qu’il saisirait le Conseil d’État pour faire ann
Mais ce nouvel accord n’aura pas suffi, contrairement à ce qu’espérait l’opérateur, à éviter la sanction. Une sanction qu’il conteste, par ailleurs. L’opérateur historique a dès l’annonce de l’Arcep affirmé qu’il saisirait le Conseil d’État pour faire ann