Un mariage entre créativité artistique et sens aigu de la direction

L'annonce du décès de Giorgio Armani, fondateur et âme de la maison Armani, survenue le 4 septembre 2025, à l’âge de 91 ans, marque la fin d’une ère pour le secteur du luxe et du prêt‑à‑porter. À ses côtés, Giorgio Armani, ce patron visionnaire et discret, a su faire de l’Italie une référence mondiale du style, tout en conservant un contrôle absolu sur son empire.
Armani révolutionna la mode masculine en détruisant la rigidité traditionnelle des vestes, qu’il remodela pour leur donner souplesse et naturel, inaugurant un nouveau langage de l’élégance. À la tête d’un groupe qu’il créa en 1975, il a marié la créativité artistique à un sens aigu de la direction, dirigeant une entreprise générant 2,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Il demeura jusqu’à son dernier souffle à la fois propriétaire unique, directeur créatif et chef d’entreprise, incarnant un leadership rare dans le milieu du luxe.
Son empire dépassait la mode et le prêt‑à‑porter : il comprenait les accessoires, les parfums, le mobilier, les restaurants, les hôtels, et le club de basket Olimpia Milano, dont il était le patron depuis 2008. Fidèle à son exigence, il resta aux manettes d’une entreprise très innovante, tout en adoptant une stratégie rigoureuse de succession via une fondation, avec comme successeurs présumés Leo Dell’Orco et sa nièce Silvana.
Armani révolutionna la mode masculine en détruisant la rigidité traditionnelle des vestes, qu’il remodela pour leur donner souplesse et naturel, inaugurant un nouveau langage de l’élégance. À la tête d’un groupe qu’il créa en 1975, il a marié la créativité artistique à un sens aigu de la direction, dirigeant une entreprise générant 2,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Il demeura jusqu’à son dernier souffle à la fois propriétaire unique, directeur créatif et chef d’entreprise, incarnant un leadership rare dans le milieu du luxe.
Son empire dépassait la mode et le prêt‑à‑porter : il comprenait les accessoires, les parfums, le mobilier, les restaurants, les hôtels, et le club de basket Olimpia Milano, dont il était le patron depuis 2008. Fidèle à son exigence, il resta aux manettes d’une entreprise très innovante, tout en adoptant une stratégie rigoureuse de succession via une fondation, avec comme successeurs présumés Leo Dell’Orco et sa nièce Silvana.
Une passion pour le travail jusqu’à ses derniers jours
Giorgio Armani travailla jusqu’à ses derniers instants. Selon les mots mêmes du groupe, « Infatigable, il a travaillé jusqu'à ses derniers jours, se consacrant à l'entreprise, à ses collections et aux projets diversifiés et en constante évolution en cours et à venir ». Pourtant, des soucis de santé apparus au printemps 2025 l’avaient forcé à manquer les défilés masculins à Milan en juin 2025 — une première dans sa longue carrière.
Son décès, survenu paisiblement à son domicile à Milan, après une convalescence discrète, a déclenché un déluge d’hommages. Le groupe Armani a communiqué la nouvelle « avec un chagrin infini ». Parmi les réactions, le président Mattarella le qualifia de « maestro de style », tandis que la Première ministre Meloni le surnomma « symbole de la meilleure Italie ». Le monde de la mode (Valentino, Versace) et du sport (Ferrari, clubs) lui ont également rendu hommage.
Son décès, survenu paisiblement à son domicile à Milan, après une convalescence discrète, a déclenché un déluge d’hommages. Le groupe Armani a communiqué la nouvelle « avec un chagrin infini ». Parmi les réactions, le président Mattarella le qualifia de « maestro de style », tandis que la Première ministre Meloni le surnomma « symbole de la meilleure Italie ». Le monde de la mode (Valentino, Versace) et du sport (Ferrari, clubs) lui ont également rendu hommage.