Loin du taux historiquement bas
Selon l'observatoire Crédit Logement/CSA qui fait autorité dans le secteur immobilier, le taux de crédit moyen pour acheter un logement s'est établi à 1,25% au mois de mai. Un chiffre en augmentation sensible puisque les taux des crédits immobiliers étaient en moyenne de 1,18% en avril. On s'éloigne de plus en plus du taux historiquement bas enregistré en fin d'année dernière, qui était de 1,12%. Autrement dit, les ménages et les particuliers qui, depuis le 11 mai premier jour du déconfinement, ont plus de souplesse pour visiter et acheter un bien immobilier, vont payer plus cher leur prêt immobilier. Car au taux, s'ajoutent des assurances bien sûr.
La hausse des taux de crédit est la conséquence des incertitudes des établissements prêteurs concernant la situation économique post-crise sanitaire. Le contexte dans lequel s'inscrit l'économie française après le confinement va être marqué par une hausse du chômage, des faillites et des dettes qui vont s'accumuler. Les banques se montrent plus frileuses pour prêter de l'argent aux futurs propriétaires, même si l'observatoire relève que l'activité dans le secteur immobilier a chuté de 40% en mai, par rapport à l'année dernière.
La hausse des taux de crédit est la conséquence des incertitudes des établissements prêteurs concernant la situation économique post-crise sanitaire. Le contexte dans lequel s'inscrit l'économie française après le confinement va être marqué par une hausse du chômage, des faillites et des dettes qui vont s'accumuler. Les banques se montrent plus frileuses pour prêter de l'argent aux futurs propriétaires, même si l'observatoire relève que l'activité dans le secteur immobilier a chuté de 40% en mai, par rapport à l'année dernière.
Une durée moyenne de remboursement toujours très longue
Le volume des transactions immobilières est donc loin de son niveau normal même avec un déconfinement intervenu au début du mois. Autre information qui devrait redonner un peu d'espoir aux emprunteurs : la durée de remboursement des prêts est toujours aussi allongée. « La remontée des taux de crédits et la poursuite des hausses des prix des logements ont été partiellement compensées par l’allongement des durées », explique l'observatoire.
De fait, la durée moyenne s'est établie à 230 mois, soit un peu plus de 19 ans. Mais l'attitude des banques qui relèvent leurs taux de prêts inquiètent les notaires et les courtiers en crédit : cette hausse est de nature à réduire l'activité dans un secteur où les prix des biens n'ont jamais cessé d'augmenter. Or, la reprise économique du pays passe aussi par le dynamisme des ventes dans l'immobilier.
De fait, la durée moyenne s'est établie à 230 mois, soit un peu plus de 19 ans. Mais l'attitude des banques qui relèvent leurs taux de prêts inquiètent les notaires et les courtiers en crédit : cette hausse est de nature à réduire l'activité dans un secteur où les prix des biens n'ont jamais cessé d'augmenter. Or, la reprise économique du pays passe aussi par le dynamisme des ventes dans l'immobilier.