Cadres : la peur du licenciement
Malgré l'épidémie, les entreprises ont continué d'embaucher des cadres : à la fin de l'année dernière, 10 % d'entre elles avaient recruté au moins un cadre durant le quatrième trimestre, relève l’Association pour l’emploi des cadres (Apec). Mais les conséquences de la crise sanitaire ont pesé en 2020, puisque 4 entreprises sur 10 ayant eu l'intention d'embaucher un cadre ont tout simplement annulé ce projet ou, plus rassurant, l'ont décalé à 2021. Inquiétant en revanche, les offres d'emploi publiées par l'Apec ont chuté de 29 % en 2020.
La baisse des offres d'emploi est particulièrement sensible dans les industries automobile et aéronautique, où elles ont reculé de 50 % d'une année sur l'autre. Dans le secteur pharmaceutique, la baisse s'est limitée, si on peut dire, à 17 %. Ces chiffres donnent le blues aux cadres, où la crainte du licenciement est désormais dans toutes les têtes. En décembre, un quart des cadres se disent « menacés » par la perte de leur emploi, contre 19 % en septembre. Chez les cadres de moins de 35 ans, cette crainte est partagée par 28 % des répondants (ils étaient 16 % en septembre).
La baisse des offres d'emploi est particulièrement sensible dans les industries automobile et aéronautique, où elles ont reculé de 50 % d'une année sur l'autre. Dans le secteur pharmaceutique, la baisse s'est limitée, si on peut dire, à 17 %. Ces chiffres donnent le blues aux cadres, où la crainte du licenciement est désormais dans toutes les têtes. En décembre, un quart des cadres se disent « menacés » par la perte de leur emploi, contre 19 % en septembre. Chez les cadres de moins de 35 ans, cette crainte est partagée par 28 % des répondants (ils étaient 16 % en septembre).
Marché du travail en berne
Chez les cadres au chômage, les confinements successifs ainsi que les incertitudes sur l'évolution de la crise sanitaire, les inquiétudes sont fortes : 76 % d'entre eux avaient peur de ne pas trouver d'emploi, contre 70 % en septembre. 57 % des cadres ayant un emploi jugent « risqué » de changer d'entreprise : les risques de perdre son emploi sont là aussi très élevés ce qui réduit fortement la mobilité des cadres.
Autre indicateur peu encourageant : 23 % des cadres interrogés par l'Apec travaillent dans des entreprises ayant licencié des salariés ou « annoncé de futurs licenciements depuis le début de la pandémie ». Ce cas de figure est notamment fréquent dans le secteur industriel. Cette étude ne fera rien pour rassurer quant à la vigueur du marché du travail cette année. Les défaillances d'entreprises devraient être plus nombreuses en raison de la crise sanitaire.
Autre indicateur peu encourageant : 23 % des cadres interrogés par l'Apec travaillent dans des entreprises ayant licencié des salariés ou « annoncé de futurs licenciements depuis le début de la pandémie ». Ce cas de figure est notamment fréquent dans le secteur industriel. Cette étude ne fera rien pour rassurer quant à la vigueur du marché du travail cette année. Les défaillances d'entreprises devraient être plus nombreuses en raison de la crise sanitaire.