(c) Shutterstock/EconomieMatin
Oui mais voilà, ce ne sera pas suffisant pour enrayer le chômage ni pour renflouer les caisses de l'Unédic. Les gestionnaires du régime d'assurance-chômage ont revu leurs prévisions pour 2015 à la lumière de la révision du taux de croissance des économistes. En France, la croissance devrait finalement se limiter à 0,9% en 2015, contre 1,1% estimé.
De fait, il devrait donc y avoir plus de chômeurs cette année : 104 000 demandeurs d'emplois, prédit l'Unédic, au lieu des 96 000 anticipés. C'est certes mieux qu'en 2014 qui avait vu 181 000 chômeurs supplémentaires sans aucune activité. La machine économique hexagonale ne devrait redémarrer qu'au milieu de cette année, avec en tout et pour tout 23 000 emplois crées. Insuffisant pour compenser les pertes d'emploi.
Par conséquent, le déficit de l'Unédic va continuer à se creuser et atteindra un nouveau record en 2015, avec une prévision de 4,4 milliards d'euros. Et cela aurait pu être pire encore si des mesures d'économies n'avaient pas été prises l'été dernier : le déficit se serait alors hissé au-delà des 5 milliards d'euros.
Heureusement, les faibles taux d'intérêt actuels permettent à l'organisme de financer son déficit sans trop souffrir. Son financement est donc assuré sur le court terme, rassure-t-on. Mais il faudra que la croissance prenne ensuite le relais.
De fait, il devrait donc y avoir plus de chômeurs cette année : 104 000 demandeurs d'emplois, prédit l'Unédic, au lieu des 96 000 anticipés. C'est certes mieux qu'en 2014 qui avait vu 181 000 chômeurs supplémentaires sans aucune activité. La machine économique hexagonale ne devrait redémarrer qu'au milieu de cette année, avec en tout et pour tout 23 000 emplois crées. Insuffisant pour compenser les pertes d'emploi.
Par conséquent, le déficit de l'Unédic va continuer à se creuser et atteindra un nouveau record en 2015, avec une prévision de 4,4 milliards d'euros. Et cela aurait pu être pire encore si des mesures d'économies n'avaient pas été prises l'été dernier : le déficit se serait alors hissé au-delà des 5 milliards d'euros.
Heureusement, les faibles taux d'intérêt actuels permettent à l'organisme de financer son déficit sans trop souffrir. Son financement est donc assuré sur le court terme, rassure-t-on. Mais il faudra que la croissance prenne ensuite le relais.