Un recul du chômage de 1,6 % en octobre
Les chiffres de la Dares, le service statistiques du ministère du Travail, sont à première vue encourageants pour la situation économique en France. Au mois d'octobre, on compte en effet 60.100 personnes inscrites de moins dans la catégorie A (n'ayant exercé aucune activité durant le mois) par rapport au mois de septembre. Cela représente un recul significatif de 1,6 % d'un mois sur l'autre. La Dares compte 3,8 millions de chômeurs dans cette catégorie, et toutes les catégories d'âge en profitent : les moins de 25 ans comme les 50 ans et plus (respectivement -2,4 % et -0,7 %), tout comme la catégorie 25-49 ans (-1,8 %).
Alors, tout va bien ? En fait, il faut y regarder à deux fois avant de sabrer le champagne. La crise économique fait toujours peser ses effets sur le marché de l'emploi. De nombreux demandeurs d'emploi de la catégorie A ont en fait basculé dans les catégories B et C, c'est-à-dire qu'ils ont exercé une activité réduite : 78 heures maximum pour la catégorie B, plus de 78 heures pour la catégorie C. Et en octobre, ils ont été encore plus nombreux qu'en septembre à être passés de la première catégorie aux deux autres.
Alors, tout va bien ? En fait, il faut y regarder à deux fois avant de sabrer le champagne. La crise économique fait toujours peser ses effets sur le marché de l'emploi. De nombreux demandeurs d'emploi de la catégorie A ont en fait basculé dans les catégories B et C, c'est-à-dire qu'ils ont exercé une activité réduite : 78 heures maximum pour la catégorie B, plus de 78 heures pour la catégorie C. Et en octobre, ils ont été encore plus nombreux qu'en septembre à être passés de la première catégorie aux deux autres.
Les catégories B et C augmentent
Le nombre d'inscrits dans les catégories B et C a donc fortement augmenté : +0,9 % pour la première (+19.300 inscrits), +1,6 % pour la seconde. Si l'on prend en compte les trois catégories, le nombre de chômeurs baisse certes, mais de 0,7 % seulement avec 40.800 demandeurs d'emploi en moins par rapport au mois de septembre. Par ailleurs, il faut aussi prendre en compte le fait que le nombre de demandeurs d'emploi inscrits dans la catégorie A a grimpé de 10 % par rapport au mois de février 2020.
Le confinement et les restrictions imposées par la gestion de la pandémie ont donc eu pour conséquence une progression importante du chômage. Et les chiffres du mois d'octobre n'intègrent pas, évidemment, les conséquences du reconfinement engagé au mois de novembre et qui va se poursuivre au moins jusqu'au 15 décembre (certains secteurs comme les restaurants resteront fermés jusqu'en janvier).
Le confinement et les restrictions imposées par la gestion de la pandémie ont donc eu pour conséquence une progression importante du chômage. Et les chiffres du mois d'octobre n'intègrent pas, évidemment, les conséquences du reconfinement engagé au mois de novembre et qui va se poursuivre au moins jusqu'au 15 décembre (certains secteurs comme les restaurants resteront fermés jusqu'en janvier).