CES : les Français ont brillé au plus grand salon de l'électronique grand public




Le CES, plus grand salon de l'électronique au monde, s'est terminé vendredi dernier à Las Vegas. Durant cette édition qui a permis aux constructeurs de dévoiler leurs nouveautés pour 2014, les Français et leurs innovations n'ont pas manqué de briller.



Le nombre de Français sur le salon était ainsi deux fois et demi plus importante qu'en 2013, indique Denis Jacquet, fondateur de Parrainer la Croissance, à la Tribune. « Jamais les Français n'ont été autant représentés », se réjouit-il, avant d'énumérer les nouveaux produits annoncés : TazTag (création d'objets cryptés pour professionnels), Okidokeys (un loquet électronique), Sen.se (capteurs d'analyse de la vie quotidienne), Kolibree (brosse à dents intelligente)…
 
Une présence au CES coûte cher, ce d'autant plus quand on n'a pas la taille d'un Withings ou d'un Parrot, deux entreprises solidement installées sur leurs marchés. Ubifrance a donc mis en place des stands mutualisés, subventionnés en partie. « Hors personnel, une entreprise pouvait s'en tirer pour 3 à 4 000 dollars ». TazTag a déboursé de son côté 60 000$, mais l'investissement en vaut la peine.
 
« Ces start-up repartent avec des contrats quasiment pré-signés », annonce Denis Jacquet, ces sociétés « sont toutes reparties avec des contrats proches de la signature, des chiffres, des négociations (…) Tout le monde est reparti les mains pleines ». Plusieurs des start-up de l'Hexagone sont d'ailleurs récipiendaires de prix, ce qui a permis à l'ensemble des représentants français de bénéficier d'un coup de projecteur supplémentaire.
 
Les politiques et les représentants du patronat, Fleur Pellerin et Pierre Gattaz n'ont d'ailleurs pas manqué de rencontrer l'organisation du CEA afin de « vendre » l'idée d'une déclinaison parisienne du CES, orientée sur les start-up et l'innovation.
 
Alors certes, le CES n'a pas seulement tourné autour des inventeurs français. Mais « il n'a jamais tourné autant autour de la France ». Si les Français savent trouver et développer les idées, il ne leur reste plus qu'à savoir les vendre.


13 Janvier 2014