Nissan a annoncé qu’il ne produira pas le X-Trail à Sunderland. La ligne de production, située dans le nord-est de l’Angleterre, est la principe usine européenne du constructeur automobile. Elle emploie 7 000 personnes et assemble un demi-million de véhicule chaque année… mais pas le dernier crossover du groupe alors que l’usine devait pourtant le produire, comme l’avait assuré Nissan en 2016. Mais des « raisons économiques » ont poussé l’entreprise à relocaliser la fabrication du X-Trail au Japon. Il y a également « l’incertitude persistante » dans les relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne qui a pesé sur la décision de Nissan.
Si d’aventure le pays devait divorcer d’avec l’Union européenne sans accord ni période de transition, les règles entre le Royaume-Uni et l’UE seraient alors celles de l’OMC qui sont bien moins avantageuses que les conditions dont bénéficient actuellement Londres… jusqu’à la fin du mois de mars. L’absence d’accord semble d’ailleurs de plus en plus probable, les députés britanniques ayant rejeté le texte négocié par Theresa May avec Bruxelles. Et l’appétit de l’UE pour discuter d’un nouvel accord est très léger… Sans entente entre les deux parties, des taxes douanières pourraient être imposées aux exportations britanniques vers l’UE.
Nissan n’est pas la première entreprise à prévenir des difficultés que risquent de rencontrer l’économie britannique en l’absence d’un accord. Dans l’industrie automobile, on a tiré à plusieurs reprises la sonnette d’alarme : Toyota et Land Rover vont cesser temporairement certaines de leurs productions. Le coup le plus dur a été asséné par Airbus, qui a prévenu de décisions « très douloureuses » pour le Royaume-Uni si Londres ne trouvait pas d’accord avec le reste de l’Union.
Si d’aventure le pays devait divorcer d’avec l’Union européenne sans accord ni période de transition, les règles entre le Royaume-Uni et l’UE seraient alors celles de l’OMC qui sont bien moins avantageuses que les conditions dont bénéficient actuellement Londres… jusqu’à la fin du mois de mars. L’absence d’accord semble d’ailleurs de plus en plus probable, les députés britanniques ayant rejeté le texte négocié par Theresa May avec Bruxelles. Et l’appétit de l’UE pour discuter d’un nouvel accord est très léger… Sans entente entre les deux parties, des taxes douanières pourraient être imposées aux exportations britanniques vers l’UE.
Nissan n’est pas la première entreprise à prévenir des difficultés que risquent de rencontrer l’économie britannique en l’absence d’un accord. Dans l’industrie automobile, on a tiré à plusieurs reprises la sonnette d’alarme : Toyota et Land Rover vont cesser temporairement certaines de leurs productions. Le coup le plus dur a été asséné par Airbus, qui a prévenu de décisions « très douloureuses » pour le Royaume-Uni si Londres ne trouvait pas d’accord avec le reste de l’Union.