Manifestement, les discussions sont au point mort entre Londres et Bruxelles, suite au rejet par les chefs d'État et de gouvernement de l'UE des propositions du gouvernement de Theresa May, en septembre dernier. La Première ministre britannique a même déclaré que les discussions étaient dans une « impasse », ce qui n'augure rien de bon. Or, le temps presse : il faut se mettre d'accord en octobre ou en novembre, car les 27 doivent ensuite donner leur feu vert… Cette incertitude, et la possibilité d'un Brexit « dur », sans accord commercial entre les deux parties, effraient les entreprises installées au Royaume-Uni.
C'est le cas pour Toyota, dont les deux usines de Burnaston et Deeside emploient 3 000 personnes. Ces usines importent beaucoup de pièces de l'Union européenne, et elles exportent la majeure partie de leur production sur le continent. Sans accord sur la circulation des biens, les importations et les exportations vont coûter bien plus cher. Marvin Cooke, le patron de la branche anglaise de Toyota, craint de devoir arrêter la production dans ses usines, comme il l'a expliqué à la BBC.
En fonction du cadre décidé entre Londres et Bruxelles, cet arrêt de travail pourrait aller de quelques heures… à plusieurs mois. Les coûts induits pour alimenter les lignes de production pourraient réduire le nombre de voitures fabriquées au Royaume-Uni, explique-t-il à la BBC, ce qui provoquerait aussi des pertes d'emploi. Toyota n'est pas le seul industriel à s'alarmer : BMW et Jaguar Land Rover ont aussi fait part de leurs inquiétudes.
C'est le cas pour Toyota, dont les deux usines de Burnaston et Deeside emploient 3 000 personnes. Ces usines importent beaucoup de pièces de l'Union européenne, et elles exportent la majeure partie de leur production sur le continent. Sans accord sur la circulation des biens, les importations et les exportations vont coûter bien plus cher. Marvin Cooke, le patron de la branche anglaise de Toyota, craint de devoir arrêter la production dans ses usines, comme il l'a expliqué à la BBC.
En fonction du cadre décidé entre Londres et Bruxelles, cet arrêt de travail pourrait aller de quelques heures… à plusieurs mois. Les coûts induits pour alimenter les lignes de production pourraient réduire le nombre de voitures fabriquées au Royaume-Uni, explique-t-il à la BBC, ce qui provoquerait aussi des pertes d'emploi. Toyota n'est pas le seul industriel à s'alarmer : BMW et Jaguar Land Rover ont aussi fait part de leurs inquiétudes.