Attentats : le stress post traumatique a un impact sur la santé physique




Les personnes présentes sur les lieux d’un attentat, mais aussi ceux qui ont été affectés psychologiquement par la couverture médiatique du drame, peuvent développer un stress post-traumatique (SPT) préjudiciable à leur santé.



Oui, une personne présente sur les lieux d’un attentat terroriste peut développer des pathologies graves, même sans avoir été touchée physiquement par l’attentat. Et oui, une personne qui a suivi l'événement par le biais des médias et des réseaux sociaux peut aussi développer des symptômes. Cela s'appelle le syndrome du stress post-traumatique.

 

Perte de poids, prise de poids excessif, fatigue chronique, troubles digestifs, troubles musculo-squelettiques, troubles cardiaques, font partie des conséquences induites connues d'un SPT. Certaines victimes de SPT déclenchent même un diabète de type 2. Sans parler bien sûr de la dépression, courante pendant le SPT, dont les conséquences sur la santé physique sont connues.

 

Les médecins hésitent encore à associer certaines pathologies au SPT. Mais il suffit souvent d’une seule consultation auprès d’un psychiatre ou psychologue, de préférence spécialiste des SPT, pour que les liens se fassent.

La solution, pour en sortir, en dehors des traitements classiques à base d'anti-dépresseurs, est une thérapie, avec un spécialiste du SPT. L'EMDR, notamment donne d'excellents résultats.

 


22 Juillet 2016